A quelques jours de la tenue du référendum du 18 juin prochain, le Rassemblement pour le Développement du Mali (RpDM) dirigé par l’ancien Premier ministre Dr. Cheick Modibo DIARRA, a invité ses militants et à ses sympathisants à voter « Non «. De plus, il exhorte la Cour Constitutionnelle à s’autosaisir des questions soulevées par ce texte «.
Dans sa prise de position par rapport au projet de nouvelle Constitution et la tenue du référendum du 18 juin prochain, le Secrétariat permanent du RpDM a tout d’abord, dénoncé la violation de l’article 118 de la Constitution du 25 février 1992, du contenu de la Charte de la Transition en cours et la polémique doit être voté par l’Assemblée autour des articles 46, 187.
Le parti dirigé par le célèbre astrophysicien, Dr Cheick Modibo DIARRA, ancien Premier ministre, le Rassemblement pour le Développement du Mali (RPDM), exprime de profondes inquiétudes concernant le processus en cours visant à faire adopter une nouvelle Constitution pour le pays.
Dans un communiqué officiel, le RPDM a appelé ses militants et sympathisants à voter “Non” lors du référendum prévu le 18 juin prochain, arguant que des questions fondamentales nécessitent une réflexion approfondie et une consultation plus étendue de la population malienne.
Le Secrétariat permanent du RPDM souligne que le projet de nouvelle Constitution et la tenue du référendum suscitent des préoccupations légitimes quant à leur mise en œuvre hâtive et au manque de consultation adéquate. Selon le parti, ces questions cruciales ne peuvent être traitées précipitamment, mais exigent plutôt une approche plus inclusive qui garantisse la participation de tous les citoyens maliens. Une des principales préoccupations exprimées par le RPDM concerne la violation de l’article 118 de la Constitution de 1992, qui stipule que toute modification constitutionnelle doit être adoptée par une majorité des trois quarts des membres de l’Assemblée nationale. Le parti affirme que cette exigence n’a pas été respectée dans le processus en cours, remettant ainsi en question la légitimité du projet de nouvelle Constitution.
De plus, le RPDM condamne le contenu de la Charte de la Transition actuelle, affirmant qu’elle contient des dispositions qui menacent les droits et les libertés fondamentales des citoyens maliens. Le parti souligne l’importance de préserver ces droits et libertés dans le cadre de toute modification constitutionnelle. Face à ces préoccupations, le RPDM fait appel à la Cour Constitutionnelle pour qu’elle intervienne et examine les questions soulevées par le projet de nouvelle Constitution. Le parti estime que la Cour Constitutionnelle joue un rôle crucial dans la protection de l’ordre constitutionnel et de l’État de droit, et qu’elle devrait s’emparer de ces questions afin de garantir une décision juste et équitable. Le Rassemblement pour le Développement du Mali (RPDM) appelle ses militants et sympathisants à voter “Non” lors du référendum prévu le 18 juin prochain. Le parti demande également une consultation et une participation plus étendues de la population malienne dans le processus constitutionnel, tout en exhortant la Cour Constitutionnelle à examiner attentivement les questions soulevées par le projet de nouvelle Constitution. Le RPDM espère ainsi contribuer à la protection des droits et des libertés des citoyens maliens, ainsi qu’à la préservation de l’ordre constitutionnel et de l’État de droit dans le pays.
Par Abdoulaye OUATTARA
Source : Info Matin