Au Mali, le gouvernement de la Transition a annoncé vendredi 5 mai 2023, la tenue du référendum de la nouvelle Constitution prévu le 18 juin 2023. Entre le OUI et le NON notre rédaction a pris l’avis de quelques citoyens. Selon Moussa Diawara, enseignant, cette nouvelle constitution est une échappatoire pour le président de la Transition et les autres membres du gouvernement qui ont fait le coup d’État.
Dans la nouvelle Constitution il est évoqué que tout coup d’Etat est crime imprescriptible”. Donc les putschistes de 2020 et 2021 seraient à l’abri puisque les faits antérieurs à la promulgation de la Constitution seraient couverts par des lois d’amnistie, nous déclare M. Diawara. Pour Fatoumata keita médecin, cette nouvelle Constitution est la première étape d’un calendrier qui doit aboutir à des élections en février 2024 en vue d’un retour des civils aux pouvoirs. Toutefois si les choses ne se passent pas comme les autorités de la Transition l’ont dit alors chaque Malien exprimera sont mécontentement.
Boubacar Diarra journaliste se dit heureux pour le nouveau projet, car selon lui dans la nouvelle Constitution “les langues nationales sont les langues officielles du Mali” et “le français est la langue de travail”. Il estime que c’est un grand pas. D’un autre avis opposé Maïmouna Guissé sociologue affirme qu’un gouvernement qui n’es pas légitime ne peut en aucun cas modifier une Constitution car les lois et les textes existent pour démontrer cela.
H.S.T
Source: Nouvelle République