L’Objectif visé par ces mesures est d’atténuer les souffrances des populations qui sont confrontées à une hausse des prix des denrées de première nécessité. Selon le ministre, ces subventions vont coûter des centaines de milliards de FCFA à l’État.
Selon toujours lui, ce sont 300 mille tonnes de riz, 60 mille tonnes de sucre, 30 mille tonnes d’huiles alimentaires qui sont subventionnées par le Gouvernement. Les prix du pain, du sucre subventionné, de l’huile alimentaire restent inchangés jusqu’à nouvel ordre. « Ces mesures d’urgence viennent conforter celles déjà en cours, à savoir la subvention du gaz, des hydrocarbures, des médicaments essentiels, de l’eau, de l’électricité, des intrants et équipements agricoles, des engrais et des exonérations douanières et fiscales accordées aux entreprises en difficulté pour le maintien des emplois », affirme Mahmoud Ould Mohamed, ministre de l’industrie et du commerce.
Du côté des usines de production de farine, on assure que le prix à 20 000 FCFA le sac de 50 Kg est tenable jusqu’au 1er décembre 2021. Mais elles préviennent que si le cours du marché mondial du blé reste inchangé après cette date, le coût de la farine pourrait connaître une hausse. Une situation qui va engendrer une hausse du prix du pain. « Je ne sais pas si nous allons le vendre à 275 ou à 300f CFA, mais cela ne sera pas possible sans l’aval du gouvernement », martèle Modibo Keïta, le président des Usines de fabrication de la farine au Mali.
Les prix de plusieurs produits ont connu une inflation suite à la pandémie du COVID-19. Ce qui continue de provoquer un malaise parmi les populations les plus vulnérables.
Bourama Keïta
Source: LE COMBAT