Le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr. Mahamadou Famanta, était le vendredi 6 mars 2020 dans la Cité des Balanzans, auprès des enseignants volontaires, recrutés par le CNPVM, pour saluer leur engagement patriotique en faveur de l’école malienne.
Un beau monde était autour du ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mahamadou Famanta, accompagné par le directeur national du Centre national pour la promotion du volontariat au Mali (CNPVM), Cheick Oumar Coulibaly, ce vendredi 6 mars, à l’école Bandiougou Bouaré C de Médine, à Ségou. C’est là que se trouve l’un des cinq principaux centres de formation d’appoint pour les enseignants volontaires, recrutés par le CNPVM.
Le maire de la Commune urbaine de Ségou, les autorités administratives et politiques, les chefs d’établissements scolaires étaient au grand complet, au cœur de l’événement dont la symbolique visait, comme l’a exprimé le ministre Famanta, à saluer et encourager ces enseignants volontaires pour leur engagement à servir leur pays à un moment difficile de son existence.
Si le ministre Famanta a tenu à assister les jeunes volontaires, lors de ces sessions de formation d’appoint, c’est qu’il est convaincu que « ça va être difficile » pour eux, vu la tension qui s’y greffe. Mais qu’à cela ne tienne ! C’est aussi cela, d’après le visiteur de marque, le sens de l’engagement citoyen et patriotique des enseignants volontaires.
Le directeur du CNPVM, Cheick Oumar Coulibaly, n’est pas demeuré en reste : titillant la fibre patriotique des volontaires, renforcée par le don de soi, sous-tendu par le sens de leur engagement au service de la nation, il a précisé que le volontariat n’est pas salarié, non pas que le volontaire n’est pas valeureux, mais simplement parce que l’engagement pour la cause de la nation n’a pas de prix.
« L’Histoire retiendra qu’en un moment difficile de la vie de votre nation, vous vous êtes engagés pour le Mali. C’est cela la plus grande fierté que vous aurez durant toute votre vie active », a-t-il déclaré aux volontaires, non sans une dose de fierté assumée.
Le ministre Famanta, qui a tenu à superviser les séances théoriques et pratiques de cet apprentissage, au niveau des cinq ateliers techniques et pédagogiques que compte le centre de formation de l’école Bandiougou Bouaré C de Médine, a aussi assuré ses interlocuteurs des dispositions utiles qui seront prises pour leur quiétude.
Tout en exhortant les volontaires à assumer pleinement leur choix au profit de leur pays, il leur a prodigué de sages conseils pour le plein essor de leur engagement à servir le pays.
Il ne pouvait en être autrement d’autant que le gouvernement, selon le ministre, est bien déterminé, comme le lui exige la Constitution, à garantir aux enfants du pays leur droit à l’éducation par l’effectivité de ce nouveau volontariat en faveur de l’école. Ce qui, une fois encore, a-t-il insisté, n’est pas fait pour remplacer qui que ce soit, contrairement à certaines fausses informations, distillées à dessein.
Les enseignants volontaires, pour leur part, ont bien apprécié, à leurs côtés, la présence du ministre Famanta. Ils en ont profité pour exprimer leur totale et entière disponibilité à servir la cause du pays, en tout lieu et en tout temps, tant qu’il s’agît d’apporter « sa petite pierre » à l’effort de redressement de la nation.
Le ministre a profité du contact avec les autorités locales pour apporter quelques réglages au processus de recrutement et de déploiement des volontaires dans les différentes Académies d’enseignement. Avec les autorités concernées, il a été convenu de prospecter tous les canaux, y compris le vivier des enseignants à la retraite et ceux de l’administration scolaire pour que le système de volontariat puisse atteindre plus rapidement son plein régime. Au grand bonheur des enfants.
Source : CCOM-MENESRS