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Réalisation des sites de traitement des boues de vidange : Le cri de cœur des parlementaires maliens

Dans le cadre de ses objectifs en ce qui concerne l’accès aux services sociaux de base déjà fragile et le secteur de l’eau et de l’assainissement. La Coalition Nationale- Campagne Internationale pour l’Eau Potable et l’Assainissement (CN-CIEPA/Wash), a organisé en collaboration avec Wetlands International le jeudi 3 octobre 2019, une mission parlementaire spéciale sur l’état des sites réservés pour la réalisation de la station de traitement des boues de vidange (STBV) de Bamako (Rive droite) et le déversement anarchique dans la zone aéroportuaire.

La première étape de cette visite parlementaire a été le site de Tiénfala, où les honorables ont eu à visité les lieux et échanger avec les structures en charge dudit site. Cet espace d’une superficie de 25 Km est la partie d’une forêt qui a été déclassée uniquement pour la réalisation du projet. Malgré qu’il ne fait objet d’aucune charge administrative. Ce site est toujours vide et attend le démarrage des travaux. Après le site de Tiénfala, la délégation des parlementaires et de la société civile ont pris le cap vers la zone aéroportuaire, où les camions déversent quotidiennement et anarchiquement les boues de vidanges, afin de constater l’ampleur du dégât que causent ces éboueurs. Ainsi, le constat est triste sur ce lieu de déversement anarchique. Situé entre des jardins maraichers et des champs. Cet espace rempli des boues de vidange avec des déchets d’ordures et des asticots, continue son cours jusque dans la localité de Gouana, tout en dégageant une odeur nauséabonde. Environs une centaine de camion viennent par jour déverser les boues de vidange collectées dans les différents quartiers de Bamako. Ainsi, à travers cette mission de terrain, les honorables députés ont pu comprendre tous les goulots liés aux STBV à Bamako et les déversements anarchiques dans la zone aéroportuaire. Puisqu’il s’agissait d’amener les parlementaires à disposer d’argumentaires solides complémentaires en vue d’interpeller le Gouvernement dans le cadre de l’accélération de la sécurisation et le démarrage des travaux de construction de ces deux stations de traitement de boue de vidange sur les rives (droite et gauche) de Bamako. A l’issue de cette visite, le Président du réseau des parlementaires pour l’eau potable, Hygiène et assainissement, l’honorable, Dr. Bréhima Beridogo a dégagé son constat en disant que c’est une fois de plus regrettable. « C’est vraiment très regrettable. Nous sommes dans la capitale du Mali, qui est Bamako et qui tend vers les 3 millions d’habitants et qui n’a pas de sites de traitement de boues de vidange », a déploré l’honorable. Tout en précisant que les boues de vidange constatés sur le site de Gouana proviennent de nos WC, nos toilettes et qui sont directement versées sur ce lieu à ciel ouvert. A l’en croire, ces boues vont directement dans les eaux du Fleuve Niger et que ça ne peut pas continuer. « Pour un pays et une capitale moderne, c’est inacceptable, inimaginable », laisse-t-il entendre. En ce sens, les honorables à travers leur Président interpellent l’Etat pour que les sites de traitement des boues de vidange soient une réalité dans un bref délai. « Sans sites de traitement il n’y a pas de santé et d’eau potable. Kabala ne peut pas supporter cela. Il ne peut pas traiter les excréments de l’eau et nous donner ça par la suite », a précisé l’honorable Beridogo. Selon lui, c’est une urgence et c’est une triste réalité. De ce fait, il a déclaré qu’il Il faut que l’eau potable soit accessible à tous les gens de Bamako.

Ousmane Baba Dramé

Source: Le Républicain

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