Opération menée par la force #Barkhane le 26 août dans la région de Ménaka http://bit.ly/Barkhane-260818
A Ménaka, on croit au changement
Vu l’influence de l’homme dans la région, à Ménaka, les populations espèrent pouvoir circuler librement.
“Mohamed Ag Almouner était quelqu’un qui jouissait d’une influence. Il avait son propre groupe qui est à l’origine de beaucoup de violences contre des civils. C’est sûr que le contexte va changer parce qu’avec cette nouvelle donne, il y aura la stabilité, surtout pour les communautés nomades qui ont été éprouvées par ces groupes armés”, dit avec soulagement cet habitant de Ménaka.
Des civils Tués
Une femme et un adolescent ont également perdu la vie au cours de cette attaque. Une bavure “intolérable” de l’armée française, selon Diachari Poudiougo.
“Ce n’est pas du tout acceptable que des civils soient tués. Le droit international ne le permet pas. Mais il faut souligner que nous avons à faire à un nouveau type de conflit armé où il n’est pas toujours facile de faire la distinction entre des civils et des djihadistes. Et nous sommes dans un conflit où les groupes armés utilisent souvent des civils comme bouclier”, affirme l’analyste.
Le groupe Etat islamique au Grand Sahara est dirigé par Adnane Abou Walid Sahraoui, un transfuge d’Al-Qaïda au Maghreb islamique. Celui-ci a aussi codirigé le Mouvement pour l’unicité du djihad en Afrique de l’ouest (Mujao), un groupe islamiste malien très influent.
Source: DW