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RDC: la majorité accuse l’opposition de fomenter un coup d’Etat institutionnel

En République démocratique du Congo (RDC), les principales forces d’opposition se sont réunies en conclave, cette semaine, à Bruxelles. Elles ont dit « non » au dialogue convoqué par le président Joseph Kabila, l’appelant également à quitter ses fonctions à la fin de son deuxième et dernier mandat constitutionnel. Du côté du camp présidentiel, on accuse l’opposition de fomenter un coup d’Etat institutionnel.

opposant congolais Moise Katumbi candidat PresidentielleL’opposition congolaise dit vouloir sauver la démocratie. La majorité l’accuse de fomenter un coup d’Etat institutionnel. Les principales forces d’opposition ont rejeté le dialogue convoqué par le président congolais et ont également appelé à l’application intégrale de la résolution 2 277 du Conseil des Nations unies, c’est-à-dire, entre autres, le respect des délais constitutionnels pour la présidentielle, le dialogue inclusif et l’implication de la communauté internationale.

La réponse du camp présidentiel ne s’est pas fait attendre. Dans une déclaration – lue par son secrétaire général, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku – la majorité dit rejeter toutes les conclusions du conclave de Bruxelles, accusant l’opposition de vouloir fomenter un coup d’Etat institutionnel. Aubin Minaku, explique ce qui motive une telle déclaration : « La majorité présidentielle est tellement bien informée. Nous savons que la plupart cherchent à ce qu’il y ait un président de transition. Une transition avec partage de pouvoirs, cela constitue une violation à l’esprit d’un Etat de droit assis sur une Constitution. »

Pour le porte-parole du gouvernement, Lambert Mendé, il y a plus. Ce dernier voit dans ces prises de position de l’opposition, une main étrangère: « Ceux qui sont en train de nous maintenir la tête sous l’eau depuis 1960 ; ceux qui ont mis à mort Patrice Lumumba ; ceux qui ont mis à mort Mzee Laurent Désiré-Kabila ; ceux qui profitent de la naïveté de certains d’entre nous pour les appeler à Bruxelles, alors qu’ils peuvent bien parler ici, pour les conditionner et les opposer à d’autres Congolais. »

Pour le ministre de la Communication qui est aussi l’un des chefs de partis de la majorité, il ne peut y avoir d’autre dialogue, pour parler des élections, que celui convoqué par le chef de l’Etat. Lambert Mendé promet, par ailleurs, d’exposer très prochainement ceux qu’il nomme « les tireurs de ficelles ».

 

Source: RFI

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