Sous la supervision du facilitateur de l’Union africaine (UA), le Togolais Edem Kodjo, les travaux du dialogue national, initié par le président Joseph Kabila pour tenter de sortir de la crise électorale actuelle, doivent durer deux semaines à compter de jeudi 1er septembre.
Une majorité de l’opposition refuse toujours d’y participer, notamment l’UDPS, le G7 et le MLC, et parle d’un « pseudo-dialogue ». Ces trois mouvances n’ont pas pris part aux travaux préparatoires conduits par Edem Kodjo, accusé de partialité et récusé par le Rassemblement de l’opposition. Celui-ci a déposé sa propre feuille de route datée du 29 août à l’Union africaine avec comme conditions le départ du président Kabila à la fin de son mandat et la révocation du facilitateur de l’UA.
Kamerhe et Kengo devraient être présents
En revanche, l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe et ses alliés, l’une de principales formations politiques de l’opposition, doit y participer. Elle avait en effet envoyé ses délégués au comité préparatoire du dialogue, l’ancien président de l’Assemblée nationale ayant décidé de jouer la « carte de l’apaisement pour éviter l’enlisement de la crise politique en cours » en RD Congo.
Il en est de même de Bruno Mavungu, fraîchement éjecté du secrétariat général de l’UDPS par Étienne Tshisekedi, et de l’opposant Samy Badibanga, président du groupe parlementaire UDPS et alliés qui boudait encore il y a peu ces pourparlers politiques.
Le président du Sénat congolais, Léon Kengo wa Dondo, devrait lui aussi être de la partie. Il avait finalement accepté de participer aux travaux préparatoires. « Nous allons tenter d’imposer l’inclusivité de l’intérieur et éviter l’escalade », avait indiqué un membre de son parti.
Source : jeuneafrique