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Rapport préélectoral du réseau APEM : un constat globalement satisfaisant

Le réseau ONG d’appui au processus électoral (APEM) a présenté samedi son rapport général de l’observation préélectorale lors d’une rencontre avec la presse à son siège.

Le président du réseau, Ibrahima Sangho, a détaillé le travail des correspondants de l’association qui ont sillonné l’ensemble du territoire. Il a axé son intervention sur l’établissement des listes électorales, la distribution des cartes NINA, le dépôt des candidatures, la campagne électorale et l’acheminement du matériel électoral.

D’une manière générale, constate le rapport du réseau APEM, les commissions administratives étaient régulièrement constituées avec des éléments de l’Administration, des partis politiques et de la Délégation générale aux élections. Les centres visités mènent régulièrement leur mission. Les difficultés auxquelles elles font face sont relatives à l’absence des noms d’électeurs sur les listes et aux anomalies sur les noms, prénoms, dates et lieux de naissance.

À Koulikoro, ces correspondants ont constaté une affluence timide pour la vérification des listes électorales. Sans doute à cause de l’éloignement des centres. Il faut dire que cette fois, c’est aux électeurs d’aller vers les centres.

Dans la commune de Sinan dans la région de Ségou, toute la population du village de Sinan a été omise bien qu’ayant été enrôlée.

Pour la distribution de la carte NINA, le processus qui a débuté le 28 juin se poursuit normalement partout. Les observateurs du réseau ont constaté un taux de distribution de 57 % à Bamako, avec une pointe pour la Commune III qui était à 71 %. À Gao, le rythme d’enlèvement était contrasté (70 % à Gounzourèye et 2 % à Tilemsi). Des mesures de correction étaient en cours avec le renforcement de la sécurité. Le rythme était satisfaisant à Mopti (87,07 %). Les observateurs ont déploré le faible niveau de formation de certaines équipes de distribution et leur petit nombre. Les informations sur le processus de transfert n’ont pas bien circulé.

Pour ce qui est du dépôt des candidatures, le réseau n’a aucune objection.

La situation est différente pour ce qui concerne la campagne électorale. Les observateurs ont déploré le non-respect des lieux réservés aux affichages. « Plusieurs panneaux d’identification des services publics et privés, des panneaux de signalisation routière et des lieux publics ont également servi de support à des affiches et photos de candidats », constate le rapport du réseau ONG d’appui au processus électoral. Ce constat vaut pour le district de Bamako et certaines villes de l’intérieur (Sikasso, Ségou, Mopti …).

Sur un autre plan, les observateurs du réseau ont souligné que l’acheminement du matériel électoral était en cours dans toutes les circonscriptions électorales.

La répartition entre les communes, villages et les quartiers est, elle aussi, en cours. A Koulikoro, par exemple, le matériel électoral est disponible depuis 2012 et il suffisait de le compléter en fonction des nouveaux besoins liés au fichier biométrique. À Kidal, Anefis, Tin-Essako et Tessalit, le matériel est en place et la répartition entre les centres est en cours.

Après tous ces constats, le réseau AEM recommande de mettre en place des structures pérennes professionnelles en remplacement des commissions administratives, de légiférer sur la période de la campagne électorale, de sensibiliser les état-major des partis et leurs militants sur la loi régissant les lieux d’affichage, d’aménager et diversifier ces lieux et d’appliquer rigoureusement la loi.

Le président du réseau estime que la date du 28 juillet est tenable et que chacun doit contribuer à la réussite de cette élection dans l’intérêt du Mali.

A. LAM 

Source: L’Essor

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