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Rapport mondial de suivi de l’éducation : Intégrer l’émigration dans les programmes et plans nationaux

Le rapport mondial de suivi sur l’éducation, édition 2018/19 dont le thème est « Migration, Déplacement et Education : Construire des ponts et non des murs », lancé récemment, dans la salle polyvalente Socar Anna Coulibaly, de Souban, recommande de protéger le droit, l’intégration de l’émigration dans les programmes éducatifs et les plans nationaux, a constaté l’AMAP.

 

Il demande, aussi, aux Etats, entre autres, de « répondre aux besoins des migrants, surtout en matière de langue (et) reformer l’aide humanitaire au développement ».

La présentation de la stratégie d’encadrement des élèves déplacés dans le Nord du Mali concorde avec un certaines actions que le rapport recommande, notamment « assurer l’intégration des migrants et refugiés dans les systèmes éducatifs nationaux, thématiser la migration et la fuite dans les enseignements pour faire reculer les préjugés, appréhender et  planifier les migrants et les refugiés ».

L’événement était présidé par le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Kinane Ag Gadeda, en présence du directeur de cabinet du gouverneur de la Région, Sékou Samaké, et du représentant de l’Unesco, Sy Saip, qui a exposé le contenu du rapport.

D’emblée, il a annoncé que son institution est responsable de la mise en œuvre de l’Objectif 4 du Programme de développement durable à l’horizon 2030, à savoir « assurer l’accès de tous à une éducation de qualité sur un pied d’égalité et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout le long de la vie. »

Dispensée dans des conditions d’égalité, l’Education construit des ponts et lorsqu’elle est inégalitaire, elle élève des mûrs entre les migrants, les refugiés et leur communauté d’accueil. A ce sujet, le représentant de l’Unesco a signifié que « l’offre des dispositifs d’éducation inclusive destiné aux migrants refugiés et autres personnes déplacées progresse lentement ». Il a ajouté que le monde s’est fixé un nouveau programme plus ambitieux en faveur de l’éducation universelle pour la période de 2015 /2030.

Le représentant de l’Unesco a expliqué les données sur l’ampleur et les caractéristiques des différents types de migration et de déplacement et leurs effets sur l’éducation avant de faire le point sur les progrès accomplis en Education, dans le cadre du développement durable, à l’horizon 2030.

En conclusion, Sy Saip a signifié que « l’Education joue un rôle dans la décision de migrer et que l’insécurité constitue un frein pour les systèmes éducatifs ». Dans ce cadre, le témoignage d’un enseignant de Kidal montre le chemin qui reste à l’Etat,dans son « implication dans la sécurité des enseignants et leur offrir de meilleures conditions de travail.

« Le Mali est engagé dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) pour l’horizon 2030, spécifiquement l’ODD4 qui concerne le secteur de l’Education, à travers la réalisation de ses dix cibles. Le Document de programme et le plan d’action pluriannuel budgétisé du Programme décennal de développement de l’éducation 2è génération ont été adoptés en Conseil de ministres en mars 2019 », a assuré le secrétaire général du ministère de l’éducation nationale Kinane Ag Gadeda. Il a renouvelé l’engagement du ministre et celui du gouvernement à mettre en œuvre, raisonnablement, ce cadre d’actions.

La cérémonie s’est achevée par la remise d’une copie du rapport au directeur de cabinet du gouverneur. Etaient, également, présent à la cérémonie, la secrétaire générale de la Commission nationale malienne Unesco-Isesco, Pr Kadia Maïga, le directeur de la Cellule de planification stratégique (CPS), Dr Diakaridia Koné.

AM/MD

(AMAP)

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