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Randgold ressources: 5 000 emplois directs

C’est une société minière profondément engagée dans le développement de notre pays, à travers l’exploitation minière, qui a animé, mercredi dernier, dans l’après-midi une conférence de presse au cours de laquelle elle a présenté l’ensemble de ses activités.

Mark BRISTOW Directeur executif Randgold conference

Animée par le Directeur exécutif de Randgold, le Dr Mark BRISTOW, ladite conférence a enregistré la présence de principaux responsables de la société. Le ministère de la Promotion de la femme ainsi que le ministère des Mines étaient également représentés.
L’occasion était bonne pour le premier responsable de la société de révéler sa contribution au PIB de notre pays qui a été de 7 à 10 % au cours des 5 dernières années. Il a fait savoir que Randgold embauche directement plus de 5 000 personnes dans ses différentes mines. Aussi, a-t-il mis en exergue que l’essentiel des responsables est des nationaux. À titre d’exemple, il a cité Loulo où l’ensemble de la direction de la mine est constitué de Maliens.
Sur le plan de la santé, le conférencier a indiqué que l’incidence du paludisme avait baissé d’année en année en dessous de 50 % des données de base dans toutes les opérations. Le plan d’éradication du paludisme, lancé en 2016, est basé sur un plus large champ d’action et une supervision améliorée des campagnes de pulvérisation intra domiciliaires (PID). Il a aussi mentionné l’amélioration de la performance en sécurité du travail avec la diminution du taux de fréquence des accidents avec arrêt de travail (TFAAT).
Les opérations d’exploitation minières se poursuivent, a fait savoir M. BRISTOW, avec de bonnes perspectives pour Loulo, Gounkoto, Yaléa, en première région. Par contre, Morila devra fermer vers 2018.
En matière de développement communautaire, Mark BRISTOW a fait savoir que sa société a investi 10 millions de dollars US. Cela, dans la construction d’écoles, de centres de santé ; dans l’agriculture, l’apiculture, la pisciculture ; la transformation des produits agroalimentaires ; le forage de pompes… Il a mis un accent sur la communication avec les populations riveraines des mines. Aussi, celles-ci peuvent-elles faire des observations qui sont prises en compte par la mine.
La formation des cadres est également au cœur des préoccupations de Randgold. Ainsi, a fait savoir son Directeur exécutif, partout où elle opère, elle sélectionne chaque année les deux meilleurs des séries scientifiques qu’elle envoie en formation dans des écoles spécialisées à l’étranger. Dans notre pays, un partenariat est établi dans ce sens avec l’ENI.
Selon Chaka DOUMBIA, Directeur des opérations du développement durable pour l’Afrique de l’Ouest de Randgold, un des bénéficiaires de ce programme de formation, la société s’occupe, dans la région de Kayes, des meilleurs élèves admis au DEF et offre des bourses aux meilleurs bacheliers.
Cette politique, explique Mark BRISTOW, repose sur le fait qu’il est plus avantageux de former des Maliens qui resteront au Mali au lieu de faire venir des expatriés qui finiront par s’en aller.
Tout en se projetant sur le long terme, le Dr BRISTOW songe à laisser un héritage. D’où, les activités initiées ou en cours de l’être, en matière d’agrobusiness, à Morila qui tire vers sa fin pour qu’il y ait une vie après les mines.
Parmi les défis auxquels, a fait cas le Directeur exécutif de Randgold, liés à l’orpaillage illégal, il y a les opérations d’exploration et d’exploitation dérangées ; l’impact sur les ressources et réserves déclarées ; le manque à gagner pour l’État ; les importants dégâts environnementaux ; l’utilisation de produits chimiques dangereux ; les problèmes de sécurité ; l’abandon scolaire/travail des enfants ; les problèmes de santé.
Par rapport à ces défis, le plan d’action de Randgold est la communication continue avec les acteurs clés ; des correspondances et réunions avec les autorités nationales ; les visites de terrain avec les autorités ; la création de couloirs avec l’État, dédiés à l’orpaillage traditionnel.
Mark BRISTOW a évoqué les défis fiscaux. À ce niveau, il a parlé du processus de l’arbitrage, pour la mine de Loulo, pour résoudre les problèmes d’interprétation de la Convention d’établissement qui a pris fin en juin 2016. Il a indiqué que la décision arbitrale a permis de lever la confusion liée à l’interprétation de ladite Convention. Le litige portait sur un contrôle fiscal antérieur (2005-2010). Il a indiqué que d’autres différences d’interprétation existaient encore, mais que les résultats de l’arbitrage devraient aider à résoudre les problèmes similaires et que les discussions sont en cours.
Le Code minier également pose quelques soucis. Dans cette veine, a fait savoir Mark BRISTOW, le ministre des Mines a annoncé son intention de relire l’actuel Code des mines qui date de 2012. Il a souligné que le Code des mines a été relu à 3 reprises dans notre pays avec chaque fois des impacts négatifs pour les investisseurs. Le conférencier a rappelé que la plupart des mines existantes a été développée sous le Code de 1991 qui est plus intéressant et a attiré des investissements considérables. Aussi, espère-t-il que le tout nouveau Code permette d’attirer plus d’investissements et d’être compétitif par rapport aux pays voisins.

Par Bertin DAKOUO

 

Source: info-matin

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