Les Premiers ministres d’IBK
Ils sont deux hommes politiques à faire la campagne pour IBK, chacun se dit être son futur Premier ministre, en cas de victoire. Ce sont eux qui disent aux gens qu’IBK est le candidat de la France, de l’ex-junte et d’une frange importante de la communauté musulmane qui est en train de se préparer pour lui assurer la majorité des suffrages exprimés. Déjà, les deux hommes politiques sont en train de faire savoir à plusieurs transhumants politiques que la carte IBK est la meilleure. Mais, en cas de défaite d’IBK, ils feront comment ?
Kalaban Coura dangereux
200 cas de vols par effraction, 7 personnes tuées pendant le premier semestre de 2013, ce sont là des chiffres qui parlent de l’insécurité à Kalaban Coura, l’un des quartiers périphériques de Bamako. Face à cette situation, les populations de Kalaban Coura ont mis en place un comité consultatif de lutte contre l’insécurité dans leur quartier. Le comité consultatif a animé une conférence de presse pour attirer l’attention de l’opinion sur le phénomène qui prend de l’ampleur. Le président du comité consultatif de Kalaban Coura a fait savoir que l’insécurité a baissé depuis la mise en place de son comité: de 27 attaques au mois de février, le quartier ne compte que 7 actuellement. Cela grâce aux brigades de vigilance qui ont été mises en place par le comité.
Mosquée ou QG de campagne
Selon l’imam Mahamadou Diallo de Torokorobougou, il faut que l’Etat prenne ses responsabilités, car certaines mosquées de Bamako sont en train de devenir des QG de campagne. Pour lui, seul l’Etat peut freiner cette situation qui rend la vie difficile aux usagers des mosquées. « Pour éviter des dérapages et des conflits, il faut que l’Etat joue son rôle, si l’Etat ne le fait, il sera comptable de tout ce qui arrivera ; parce que la tension est visible dans les mosquées, entre ceux qui ne veulent pas participer à la politique et ceux qui viennent pour prier et pratiquer leur religion».
Tibou se retire, Siaka résiste
La plupart des sections de l’UNTM sont en train de procéder au renouvèlement de leur bureau. Si la situation est confuse au niveau du Syntade, le bras-de-fer continue entre Siaka Diakité et Yacouba Katilé, au niveau du Syndicat national de l’éducation et de la culture SNEC. C’est l’heure du renouveau avec Maouloud Ben Katra qui dirige un nouveau bureau de 33 membres, et de nouveaux textes statutaires réglementaires. Le nouveau bureau a un mandat de 5 ans. Le 2ème congrès ordinaire du SNEC a vu aussi le départ de l’éternel secrétaire général, Tibou Telly, qui se retire enfin pour laisser la place à une équipe jeune.
Diamoutani étale son ignorance
Le président de la CENI, Mamadou Diamountani, propose d’aller aux élections avec un accord politique en plus de la loi électorale. Il a lancé un appel aux hommes politiques pour la signature d’un accord, avant la présidentielle, afin de prévenir les risques d’un conflit post-électoral. Mamadou Diamoutani, en faisant cette déclaration, fait fi de la Cour constitutionnelle et de la loi électorale. Mais comme il est au service d’un candidat qui ne prépare que la contestation, il sait de quoi il parle. Il doit jouer son rôle de président de la CENI. Diamoutani n’a que les mêmes ragots, l’audit du fichier qui fait état de cas d’omissions de 354 000 personnes en âge de voter et 800 000 réfugiés. Pour Diamountani, il n’est pas possible de corriger ces insuffisances dans un laps de temps. C’est pourquoi il prévoit le chaos et le fiasco électoral. Mamadou Diamoutani est complice de Mahamoud Dicko, tous deux partisans du candidat du RPM.
Source: Le Reporter