Dans le cadre de la clôture du programme « Different Leaders Followship », le centre de recherche pour la paix dans le sahel, Timbuktu institue, a co-organisé une conférence débat sur le thème :« Médias, réseaux sociaux et désinformation : quels enjeux pour la paix au Mali ». C’était le samedi dernier à l’hôtel Salam de Bamako.
Timbuktu Institute a formé pendant une année des jeunes sur l’entreprenariat, le leadership et l’action communautaire. Et dans le cadre de la clôture de ce programme dénommé « Different Leaders Followship », il a organisé un débat sur les dangers que peuvent avoir les désinformations à travers les médias et réseaux dans la recherche de la paix et du vivre ensemble au Sahel. Pour la Directrice Pays de Timbuktu Institute, Fatima Al Ansar, les fakenews créent beaucoup de tensions au sein de la population, surtout les jeunes sont les plus vulnérables. Au Mali, la désinformation suscite, selon Fatima Al Ansar, la violence parce que les jeunes n’ont pas la tendance de critique. Selon elle, « il est donc important de faire ce débat où on réunit les jeunes qui sont les premières victimes de ces désinformations et aussi amener des acteurs qui s’y connaissent dans ce domaine pour qu’ensemble nous trouvions une porte de sortie de crise qui est en train de créer un frein pour la paix durable au Mali ».
Parlant de Timbuctu institute, il est, à en croire sa directrice Mali, un centre de recherche pour la paix dans le sahel. « Nous menons des recherches dans le domaine de la paix, de l’extrémisme violence, la résolution des conflits », explique Mme Fatima Al Ansar. Selon elle, son centre met en action les différentes recherches menées partout dans le sahel au service de la paix.
Selon sa première responsable au Mali, en dehors de cette conférence, Timbuktu Institue envisage de travailler sur comment mener une étude des méthodes des stratégies de lutte contre la désinformation sur les réseaux sociaux et les médias.
Il faut rappeler que ce sont 20 jeunes maliens qui ont bénéficié le programme « Different Leaders Followship ».
Dans son témoignage, le coach Fousseyni Gueye a insisté sur l’importance de la formation. Il affirme avoir beaucoup appris de ces jeunes, en engagement patriotique. Il a également salué le soutien de la directrice de Timbuktu institute.
Il faut rappeler que les panelistes lors de cette conférence débat étaient au nombre de 4, savoir Issiaka Ba, Nathaeel Sidibé, Assaïta Sanogo, Aboubacar Dicko.
Boureima Guindo
Source: LE PAYS