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Quelles solutions pour l’école malienne ?

Décidés à aller jusqu’au bout, malgré les intimidations, les pressions, les intoxications, la violation du droit de grève par le gouvernement malien (blocage des salaires de certains enseignants), les syndicats de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale (SYPESCO, SYNEB, FENAREC, SYLDEF, SYNEFCT, SYNESEC,COSES, SNEC) sont en grève de 15 jours soit 360 heures allant du lundi 11 au vendredi 15 Mars 2019, du lundi 18 au vendredi 22 Mars 2019 et du lundi 1er Avril au vendredi 5 Avril 2019 inclus sur toute l’étendue du territoriale national.

Les syndicats de l’éducation signataires du 15 Octobre 2016 (SYPESCO, SYNEB, FENAREC, SYLDEF, SYNEFCT, SYNESEC, COSES, SNEC) n’attendent que des propositions concrètes et appliquées des gouvernants sur les trois points de désaccord.

À savoir !

– L’octroi d’une prime de logement dont ils exigent ;

– La relecture immédiate du décret N° 529/ P-RM du 21 Juin 2013 Portant allocation d’indemnités au personnel chargé des examens et concours professionnels en ses articles 1 ; 2 et 3 ;

– L’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales aux services centraux de l’État.

Face à l’impasse qui se profile dangereusement, inquiétudes et des voix s’élèvent au sein de la classe politique et de la société civile (dont les notabilités traditionnelles qui ont rencontré par deux fois les syndicats d’enseignants dont ce samedi après-midi).

Si la majorité reste encore muette, à commencer par le RPM, le parti du chef de file de l’Opposition, conscient du rôle fondamental de l’Éducation dans la vie d’une nation, estime que « le Mali, pays en crise, meurtri par la recrudescence des attaques terroristes, djihadistes et autres actes de banditisme, ne saurait supporter, de façon générale, les conséquences d’une rupture du dialogue social entre le Gouvernement et les partenaires sociaux de tous bords et singulièrement ceux des services de l’Éducation ».

Pour l’Union pour la République et la démocratie (URD), « l’indifférence ainsi affichée pour l’éducation des enfants, en rompant le dialogue avec les syndicats de l’Éducation ou en ignorant leurs revendications légitimes, constitue un acte aux conséquences très lourdes sur l’avenir de notre pays ».

Le Parti de Soumaila Cissé fustige « avec la dernière rigueur, l’attitude inacceptable et inexplicable du régime en place vis-à-vis des syndicats grévistes (et) exprime toute sa solidarité aux syndicats de l’Éducation et leur renouvelle sa disponibilité à œuvrer pour la recherche d’une issue heureuse ».

La Conférence des Présidents de la Coalition des Forces Patriotiques COFOP réunie, ce jeudi 14 Mars 2019, en réunion extraordinaire, a déploré la dégradation continue du climat politique et social. Après avoir égrené un chapelet de griefs, « la COFOP exige la démission immédiate du Premier ministre Soumeylou Boubèye MAIGA ».

Membre de la COFOP, le parti YELEMA « Le changement » de l’ancien Premier ministre Moussa Mara dit avoir été surpris de voir un communiqué de la COFOP demandant, entre autres, la démission du Premier ministre Soumeylou Boubeye MAIGA et qualifiant la démarche entreprise par le chef de l’État de dilatoire.

Le parti YELEMA « le Changement » informe les opinions nationales et internationales qu’il n’a pas été associé à la rédaction de ce communiqué. Il ne la partage pas dans ses aspects énoncés dans le paragraphe précèdent.

Le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD), au cours de sa rencontre, ce vendredi 15 mars 2019, a débattu de la crise scolaire que connaît notre pays et réfléchi ensemble aux voies et moyens de la résoudre. Au cours de cette rencontre, le FSD a décidé de rencontrer, ce dimanche 17 mars 2019, le Collectif des syndicats de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale (SYPESCO, SYNEB, FENAREC, SYLDEF, SYNEFCT, SYNESEC, COSES, SNEC) pour discuter avec lui en vue de trouver un dénouement heureux à cette situation qui interpelle tous.

C’est dans cette même logique que le Collectif des associations musulmanes du Mali a lancé le mot d’ordre d’une marche unitaire contre la crise scolaire, ce 22 mars…

Par Sidi DAO

 

Source: info-matin

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