Dans le dialogue maliano-malien, le rôle des Nations unies semble confus. On ne peut pas remplir une mission d’appui au gouvernement sans être parti pris dans les négociations. Or, les casquettes bleu ciel ont tendance à vouloir se poser en médiateurs.
D’autre part, M. Koenders (représentant des Nations unies à Bamako) ne s’entend ni avec le président de la République ni avec les représentants des groupes armés. Pour donner un nouveau souffle à ces pourparlers, il aurait été intéressant de profiter du nouveau mandat des Nations unies pour faire apparaître un nouveau chef de file…