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Ces discussions ne seraient donc qu’une première étape pour changer le “ton”…

La question lexicale est cruciale. Il y a par exemple des mots qui mettent le feu aux poudres. Quand on parle de décentralisation à un nordiste, il est exaspéré.

 

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Quand on parle d’autonomie à un sudiste, il est scandalisé. Ce n’est pas simple, mais il faut éviter de ranger la solution dans l’une de ces cases sémantiques. Pour parvenir à changer en profondeur la constitution malienne, il faudra absolument faire des détours lexicaux et soigner les susceptibilités.

Beaucoup de médiateurs se sont successivement proposés. Cela participe-t-il à la lenteur du processus de dialogue ?

Dans ce genre de conflit, tout le monde s’imagine peace maker. Au milieu de tout ce business de la médiation, il n’est effectivement plus simple de s’y retrouver. En tant que pays frontaliers, l’Algérie, le Burkina et la Mauritanie ont une légitimité. Les Nations unies se sont sans doute montrées un peu maladroites. Je ne dirais pas qu’elles ont un rôle de médiateur.

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