Le Président de la République a rappelé les attachés militaires de deux pays clés dans la résolution de la crise malienne. Une façon de montrer son mécontentement face aux ambassades concernées.
IBK s’est rendu en visite chez les voisins algériens et mauritaniens en mi-janvier. Il y a rencontré ses homologues avec qui, il a abordé les défis du Mali post-crise. C’est ainsi qu’il a sollicité l’Algérie pour la médiation au détriment du Burkina de Blaise Compaoré mandaté par la CEDEAO. C’est dans la foulée de ces voyages importants pour la diplomatie malienne que les attachés militaires des pays visités ont été rappelés.
Ils sont tenus de s’expliquer sur la gestion de la crise lorsqu’ils étaient en fonction ; nous a-t-on confié. Pour le 1er des Maliens, les attachés militaires ont été ni plus ni moins passifs, suite à l’invasion du Nord par les bandits armés. A en juger par leurs attributions au sein des ambassades, ils sont censés prévenir tout danger relatif à l’intégrité territoriale.
Si la presse mauritanienne a été la première à passer l’information, le Ministre des transports a pour sa part dévié le débat. Présent en Mauritanie la semaine passée avec son homologue du Niger, la presse locale ne l’a pas loupé. Lors de la conférence conjointe avec ses homologues, la question a été posée mais il l’a poliment esquivée. Les diplomates des ambassades concernées sauront à quoi s’en tenir désormais.
K. IDRISSA