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Psychose d’insécurité à Bamako : La riposte des autorités très attendue: aux actes IBK !

Aussitôt après l’attentat de la Rue Princesse qui sonne un défi lancé aux autorités par des terroristes de plus en plus audacieux, le chef de l’Etat a présidé une réunion à laquelle ont participé tous les responsables des corps et services impliqués dans les opérations de sécurisation du pays. Mais au-delà des communiqués, les populations attendent désormais des réponses concrètes contre le terrorisme de la part d’un gouvernement qui peine à trouver la solution. Encore un communiqué ! C’est le triste constat fait par les Maliens qui attendent de pied ferme leurs autorités pour savoir ce qui est réellement sorti de ladite réunion, suite à l’attentat en plein Bamako, qui a coûté la vie à un Français, un Belge et trois Maliens dont un policier abattu dans des conditions qui remettent encore au cœur des débats, la lancinante question des conditions de travail de nos forces de sécurité et principalement de la police. En effet, on n’aurait jamais cru que dans le Mali actuel, des terroristes en fuite après avoir accompli leur mission meurtrière, auraient croisé les policiers chargés de venir les traquer en train de peiner en poussant leur véhicule tombé en panne. Naturellement, ils ont essuyé des coups de feu qui ont coûté la vie à un des leurs. Une loi de programmation militaire en cache une autre Cet attentat est un affront en ce sens qu’il intervient à quelques jours du paraphe d’un accord issu des rudes négociations d’Alger et surtout après le vote par l’Assemblée nationale d’une loi de programmation militaire, assortie de centaines de milliards FCFA qui font déjà saliver ceux qui n’iront jamais au front et ne jetteront jamais une grenade au nom de la Défense du Mali, mais guettent cette manne financière pour la dilapider au détour de marchés surfacturés ou parfois même, factices. C’est justement une raison de plus pour interpeler nos autorités car une loi de programmation de militaire, le Mali en connu sous le magistère d’Alpha Oumar Konaré, avec un certain Professeur Dioncounda Traoré comme ministre de la Défense avant d’être remplacé à ce poste par Soumeylou Boubèye Maïga qui avait comme Premier ministre un nommé IBK. (Ironie de l’histoire). Où est passé tout l’argent mobilisé au titre de cette loi de programmation militaire ? Pourtant notre armée s’est retrouvée dans une situation de dénuement honteux qui a provoqué dans ses rangs de la démotivation, voire de la révolte qui a conduit au coup d’état de mars 2012. Celui qui a été mordu par un serpent a peur d’une simple corde Qu’on nous parle d’une nouvelle loi de programmation militaire, avec à la clé toute cette montagne financière qui fait déjà saliver quelque part, il y a de quoi être vigilant car celui qui a été mordu par un serpent a peur d’une simple corde. Mais aujourd’hui, le peuple malien meurtri, debout comme un seul homme, est décidé à ne plus se laisser faire et en appelle à l’action du président de la République pour relever le défi que viennent de lancer au Mali les groupes terroristes. Et qu’on ne se trompe pas dans les appréciations car pour le commun des Maliens, il n’y a guère de différence entre Ansar Eddine de Iyad Ag Aghaliy Al Mourabitoune de Moctar Ben Moctar, le Mujao et le Mnla. « A bé kélé ! », disent-ils. En effet, pour nombre de maliens, ils sont tous des membres de la même centrale du mal qui fait perdre au Mali son temps, son énergie et parfois ses dignes fils. Le peuple attend des actes forts C’est pourquoi, au-delà des communiqués et des promesses, le peuple malien veut maintenant voir des actes. Surtout que l’une des principales raisons de l’élection d’IBK, c’est bien la sécurisation du territoire malien dans son intégrité. Ce fut le principal mobil avancé par les militaires et les cercles musulmans qui le soutenaient. Ils parcouraient le Mali en faisant croire aux populations que c’est un homme de poigne. C’est donc le meilleur profil parmi les candidats à la présidentielle pour régler la question sécuritaire au Mali. Faut-il d’ores et déjà déchanter devant la dégradation de la situation depuis son installation au pouvoir, notamment avec les enfantillages d’un certain Premier ministre qui a très rapidement mis à nu les faiblesses de nos forces armées engagées dans une confrontation mal préparée le 21 mai 2014. L’issue de cette aventure : la remise en scelle des apatrides qui négociaient ainsi à Alger en position de force. Alors, aux actes IBK car le peuple vous attend et l’histoire vous observe pour consigner vos actions dans le grand livre des souvenirs. Cheick Mouhamed Diarra

Mali Attack

Encore un communiqué ! C’est le triste constat fait par les Maliens qui attendent de pied ferme leurs autorités pour savoir ce qui est réellement sorti de ladite réunion, suite à l’attentat en plein Bamako, qui a coûté la vie à un Français, un Belge et trois Maliens dont un policier abattu dans des conditions qui remettent encore au cœur des débats, la lancinante question des conditions de travail de nos forces de sécurité et principalement de la police.

En effet, on n’aurait jamais cru que dans le Mali actuel, des terroristes en fuite après avoir accompli leur mission meurtrière, auraient croisé les policiers chargés de venir les traquer en train de peiner en poussant leur véhicule tombé en panne. Naturellement, ils ont essuyé des coups de feu qui ont coûté la vie à un des leurs.

Une loi de programmation militaire en cache une autre

Cet attentat est un affront en ce sens qu’il intervient à quelques jours du paraphe d’un accord issu des rudes négociations d’Alger et surtout après le vote par l’Assemblée nationale d’une loi de programmation militaire, assortie de centaines de milliards FCFA qui font déjà saliver ceux qui n’iront jamais au front et ne jetteront jamais une grenade au nom de la Défense du Mali, mais guettent cette manne financière pour la dilapider au détour de marchés surfacturés ou parfois même, factices.

C’est justement une raison de plus pour interpeler nos autorités car une loi de programmation de militaire, le Mali en connu sous le magistère d’Alpha Oumar Konaré, avec un certain Professeur Dioncounda Traoré comme ministre de la Défense avant d’être remplacé à ce poste par Soumeylou Boubèye Maïga qui avait comme Premier ministre un nommé IBK. (Ironie de l’histoire). Où est passé tout l’argent mobilisé au titre de cette loi de programmation militaire ?  Pourtant notre armée s’est retrouvée dans une situation de dénuement honteux qui a provoqué dans ses rangs de la démotivation, voire de la révolte qui a conduit au coup d’état de mars 2012.

Celui qui a été mordu par un serpent a peur d’une simple corde

Qu’on nous parle d’une nouvelle loi de programmation militaire, avec à la clé toute cette montagne financière qui fait déjà saliver quelque part, il y a de quoi être vigilant car celui qui a été mordu par un serpent a peur d’une simple corde.

Mais aujourd’hui, le peuple malien meurtri, debout comme un seul homme, est décidé à ne plus se laisser faire et en appelle à l’action du président de la République pour relever le défi que viennent de lancer au Mali les groupes terroristes. Et qu’on ne se trompe pas dans les appréciations car pour le commun des Maliens, il n’y a guère de différence entre Ansar Eddine de Iyad Ag Aghaliy Al Mourabitoune de Moctar Ben Moctar, le Mujao et le Mnla. « A bé kélé ! », disent-ils. En effet, pour nombre de maliens, ils sont tous des membres de la même centrale du mal qui fait perdre au Mali son temps, son énergie et parfois ses dignes fils.

Le peuple attend des actes forts

C’est pourquoi, au-delà des communiqués et des promesses, le peuple malien veut maintenant voir des actes. Surtout que l’une des principales raisons de l’élection d’IBK, c’est bien la sécurisation du territoire malien dans son intégrité. Ce fut le principal mobil avancé par les militaires et les cercles musulmans qui le soutenaient. Ils parcouraient le Mali en faisant croire aux populations que c’est un homme de poigne. C’est donc le meilleur profil parmi les candidats à la présidentielle pour régler la question sécuritaire au Mali. Faut-il d’ores et déjà déchanter devant la dégradation de la situation depuis son installation au pouvoir, notamment avec les enfantillages d’un certain Premier ministre qui a très rapidement mis à nu les faiblesses de nos forces armées engagées dans une confrontation mal préparée le 21 mai 2014. L’issue de cette aventure : la remise en scelle des apatrides qui négociaient ainsi à Alger en position de force.

Alors, aux actes IBK car le peuple vous attend et l’histoire vous observe pour consigner vos actions dans le grand livre des souvenirs.

 

Cheick Mouhamed Diarra

 

Source: La Sentinelle

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