La commission de redressement du Parti pour la restauration des valeurs du Mali (PRVM Fasoko), créée à la suite de divergences opposant deux camps à la sortie du congrès du 26 décembre 2020, a décidé d’organiser un nouveau congrès extraordinaire le 27 février 2021. Il planchera sur le renouvellement des organes dirigeants et la relecture des textes du parti. Au total, 33 sections sur les 39 du PRVM ont adhéré à cette résolution.
Mais, par une décision en date du 9 février 2021, le Président du Bureau exécutif national, Mamadou Oumar Sidibé, a suspendu certains membres de cette commission pour « violations graves des statuts et règlement intérieur du parti ». Les contestataires, avec à leur tête Ousmane Sangaré, Président du mouvement des jeunes, fustigent la répartition des délégués lors du congrès de décembre.
D’après leurs explications, sur les 417 délégués répartis par section, Bamako s’en était attribué 215, contre 154 délégués pour toutes les autres régions du pays, 11 pour la diaspora et 50 réservés aux nouveaux adhérents. Selon eux, ces attributions de quotas de délégués par section ne respectaient pas ce que stipule l’article 19 des statuts du parti, adoptés en congrès le 2 avril 2016.
Pour rappel, peu avant la tenue du congrès du 26 décembre 2020, le PRVM – Fasoko était pourtant sur une bonne dynamique, avec l’adhésion de treize associations membres de la plateforme Ensemble pour la pérennisation des acquis de la démocratie (EPAD) et de ANKO-Mali.
Germain Kenouvi
Source : Journal du Mali