Outiller ses membres pour mieux défende les droits et les libertés des hommes était l’objectif principal de cette session de renforcement de capacité initiée par le Mouvement pour la Sauvegarde des Droits de l’Homme (MSDH) le samedi 5 mars 2022, en commune 1 du district de Bamako. L’évènement a réuni, en plus des membres du bureau national du Mouvement pour la Sauvegarde des Droits de l’Homme, ses coordinations locales ainsi que les élus de la commune I. Les droits fondamentaux de l’homme, les formes de violations des droits de l’homme et les principales actions à mener devant les cas de violation des droits de l’homme étaient entre autres, les sujets phares de cette formation. Elle entrait dans le cadre de la réalisation des objectifs du plan d’action 2022 du MSDH. Car, les acteurs de cette organisation estiment qu’aujourd’hui, les actions de communications sont beaucoup plus privilégiées en matière de proposition de solution contre des problèmes de la société. C’est pourquoi, afin d’atteindre ses objectifs, le MSDH a mis l’accent sur l’information, la sensibilisation et le plaidoyer à tous les niveaux de la société. C’est dans ce même ordre d’idée, qu’a été lancé, courant le mois passé, un programme d’ambassadeurs des droits de l‘homme avec pour finalité de faire passer des informations aux enfants et aux jeunes, qui à leur tour, prennent le flambeau de ce combat contre les différentes violations des droits et des libertés des hommes. « Le MSDH reste convaincu que c’est à travers la formation que les acteurs de la cause humaine pourront jouer efficacement leurs rôles de protection des droits de l’homme dans une situation de crise multiforme que connait le Mali » a lancé lors de cette activité, le Coordinateur national du Mouvement pour la Sauvegarde des Droits de l’Homme Boubacar N’Djim avant de souligner que « le MSDH est conscient que pour endiguer ces phénomènes, il est important de disposer d’une ressource humaine qualifiée à travers la formation et de renforcement des capacités nécessaires en termes de compétences individuelles et collectives ». M. N’Djim a profité de l’occasion pour faire l’état actuel de la situation des droits de l’homme au Mali. « L’année 2021 a été particulièrement éprouvante pour les populations, dans un contexte marqué par la multiplication des abus et violations graves des droits de l’homme constitutifs d’atteintes aux droits à la vie, au respect de l’intégrité physique, à la liberté de presse et au rétrécissement de l’espace civique et démocratique » a-t-il signalé.
Issa Djiguiba
Source: Le Pays- Mali