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Propos blasphématoires contre l’islam: des responsables politiques condamnent et s’indignent

De nombreux responsables de politiques du pays, en plus de la condamnation des leaders religieux et des autorités de la transition, ont également exprimé leur mécontentement aux propos blasphématoires tenus par un homme non encore identifié contre l’islam. Au niveau de ces acteurs politiques, l’unanimité est faite autour de la gravité de ces déclarations qui, outre l’outrage à la divinité, constituent également, de leur avis, une menace à la stabilité et au vivre ensemble de notre pays. C’est pourquoi, ils appellent la population au calme et à la retenue, tout en restant derrière les autorités de la transition.

 

Me Mountaga TALL : NON AU BLASPHEME !
Au-delà de l’intolérance, le blasphème est le summum de la provocation par bêtise et sottise. Comment peut-on en effet s’en prendre gratuitement aux croyances d’autrui ?
Au Mali, le droit de blasphémer n’existe pas.
Le blasphème c’est l’outrage à la Divinité, à la religion ou au sacré. Or l’outrage, quelle qu’en soit la forme, n’est pas acceptable entre gens civilisés ou de bonne éducation.
En Islam, dans la Sourate 109 (Al Kafirune – Les infidèles) du Saint Coran il est dit « Je ne suis pas adorateur de ce que vous adorez. Et vous n’êtes pas adorateurs de ce que j’adore. A vous votre religion, et à moi ma religion».
Le blasphème n’a rien à voir avec la liberté d’expression, de culte, de conscience ou je ne sais quelle autre liberté ou licence. Aucun sarcasme, moqueries ou autres caricatures ne sauraient le justifier. A plus forte raison piétiner de façon ostensible un Livre saint.
La laïcité, la liberté de culte laisse à chacun la liberté de croire ou de ne pas croire. Mais elle n’autorise pas à insulter, profaner, outrager ce en quoi l’autre croit. En tout cas pas ici au Mali.
L’énergumène qui s’est cru autoriser à profaner le Saint Coran doit l’apprendre à ses dépens. Non pas par la vindicte populaire mais par des poursuites judiciaires et un procès en bonne et due forme.
NEMA appelle la population à
la retenue
Depuis quelques jours, un individu a tenu des propos à caractère blasphématoire proférés contre l’Islam et le coran. Toute chose qui a fait monter la tension sur les crans de la communauté musulmane. Pour preuve, le Haut conseil islamique du Mali (HCIM) appelle les fidèles musulmans à un regroupement ce vendredi 4 novembre 2022, pour manifester leur indignation contre cette pratique contre l’islam, malgré le fait que des présumés soient placés sous le mandat de dépôt par les autorités judiciaires. Ainsi, le parti nouvel espoir pour le Mali (NEMA) dans un communiqué signé ce jeudi, par son président Samba COULIBALY, appelle les populations à la retenue. Lisez le communiqué !

Le Bureau exécutif national du parti ‘’Nouvel espoir pour le Mali (NEMA)’’ a appris, avec indignation, des propos à caractère blasphématoire proférés par un individu contre les religions.
Parti NEMA condamne avec la dernière énergie cet acte qui porte atteinte au vivre ensemble et à la cohésion sociale.
Le parti NEMA salue les autorités pour les actions judicaires déjà entreprises pour traduire l’auteur et ses éventuels complices devant les tribunaux.
Le Parti NEMA appelle ses militants et l’ensemble de la population à la retenue et invite les autorités judiciaires à faire en sorte que force reste à la loi.
Le Parti NEMA réitère son soutien au respect de la liberté de religion, de croyances et d’acceptation mutuelle.
Bamako, le 03 novembre 2022
Le Président
Samba COULIBALY
CNT appelle à rester mobiliser
derrière les autorités de la Transition
Le Conseil National de Transition a constaté avec consternation qu’une vidéo circule depuis quelques jours sur les réseaux sociaux dans laquelle un individu tient des propos blasphématoires, vexatoires et provocateurs à l’encontre de l’islam, religion de paix et de tolérance.
Le Conseil National de Transition condamne avec rigueur et fermeté cet acte attentatoire à la religion musulmane et manifeste son soutien total et sa solidarité à la communauté musulmane qui œuvre au quotidien pour l’apaisement social et le vivre ensemble.
Le Conseil National de Transition félicite Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État et le Gouvernement de la Transition pour les actions déjà engagées dans la gestion de cette affaire et les encourage à persévérer dans cette démarche afin que l’auteur de ce sacrilège ainsi que ses complices répondent de leur acte devant la justice.
Le Conseil National de Transition tout en réaffirmant sa solidarité envers la communauté musulmane invite l’ensemble des musulmans du Mali au calme et à la sérénité et à rester mobiliser derrière les autorités de la Transition.
Bamako, le 2 novembre 2022
Le Secrétaire général
Modibo SIDIBE

ADP-Maliba pour des mesures énergiques contre l’auteur de ces actes désobligeants
Prenant connaissance de la publication sur les réseaux sociaux, d’une vidéo montrant un homme s’attaquant outrageusement à Allah Soubhanahou Wa Taalah, au prophète (PSL), au Coran et à la Kaaba.
L’Alliance Démocratique pour la Paix (ADP-Maliba) condamne avec la dernière rigueur cet acte qui reflète l’immaturité de son auteur.
L’ADP-Maliba exprime le mécontentement de l’ensemble des militantes et militants du parti et son rejet catégorique des actes et propos tenus à l’encontre de l’islam.
L’ADP-Maliba exhorte les autorités judiciaires à prendre des mesures énergiques contre l’auteur de ces actes désobligeants.
Bamako, le 1er novembre 2022
Secrétaire général
Abdoulaye SIDIBE

L’Adema condamne avec fermeté, une telle conception de la liberté d’expression et de conscience
L’Adéma-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (Adéma-PASJ) a pris connaissance avec consternation, à travers les réseaux sociaux, des propos d’une violence inénarrable, tenus par un individu non encore identifié, à l’encontre de la Religion musulmane, du Coran, Livre Saint de l’Islam et du Prophète Mohamed (PSL), Prophète de l’Islam.
L’Adéma-PASJ trouve inacceptables, ces propos blasphématoires, vexatoires, provocateurs et hérétiques, ayant pour seul but de jeter le discrédit et l’opprobre sur l’Islam et son Prophète.
Ces propos, qui peuvent créer des troubles, outragent toute une communauté religieuse dans ses convictions les plus profondes.
En marquant sa désapprobation, l’Adéma-PASJ condamne avec fermeté, une telle conception de la liberté d’expression et de conscience, rappelle que choquer et blesser délibérément toute une communauté dans ses convictions religieuses, est un acte de violation de ses droits collectifs.
C’est pourquoi l’Adéma-PASJ s’associe à l’indignation unanime du peuple malien suscitée par ces propos blasphématoires et hérétiques. Il ne réclame pas la censure, mais trouve inadmissible le viol des consciences de la Communauté musulmane.
L’Adéma-PASJ invite la Communauté musulmane à faire preuve de retenue absolue et d’esprit de discernement, afin d’éviter de tomber dans le funeste piège de ceux qui veulent entraîner les communautés religieuses vivant en parfaite harmonie dans notre pays, dans une confrontation aux conséquences imprévisibles.
L’Adéma-PASJ réitère sa foi en la justice malienne qui, en tout état de cause, saura mener les investigations nécessaires pour interpeller l’auteur des propos incriminés et ses complices, tout en garantissant un procès juste et équitable pour que plus jamais de telles dérives verbales ne se répètent dans notre pays
Bamako le 02 Novembre 2022
Le Président
Pr Marimantia DIARRA
Chevalier de l’Ordre national

Source : Info-Matin

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