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Promotion de la Politique nationale sur le genre: l’adhésion des PTF à la vision du gouvernement

Le ministère de la Promotion de la Femme, de l’enfant et de la famille a initié, hier mardi, dans la salle de conférence du département, sis à la Cité administrative, une rencontre avec les partenaires techniques et financiers membres du Groupe de travail Genre (GTG).

Traoré Oumou Touré presidente cafo association féminine

Placée sous le patronage du ministre de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Mme TRAORE Oumou TOURE, la rencontre s’est déroulée en présence du représentant de l’ONU-Femme au Mali, Marcel HOUNATO, non moins président du Groupe thématique genre et chef de file des bailleurs de fonds dans notre pays ; Myriam BACKELEM, chef de la mission diplomatique de la Belgique dans notre pays, et coprésidente du Groupe genre des bailleurs de fonds au Mali.
On y notait également la présence du secrétaire général du département, Mohamed Attaher MAIGA ; des membres du Cabinet ; de la représentante de la MINUSMA et d’autres bailleurs de fonds.
La présente rencontre a permis à Mme la ministre d’exposer sa politique et voir dans quelle mesure le Groupe des bailleurs de fonds pouvait l’accompagner dans sa mise en œuvre.
Le secrétaire général a présenté le Fonds d’appui à l’autonomisation de la femme et à l’épanouissement de l’enfant (FAFE) et les réformes du secteur genre proposées par le département.
Pour le secrétaire général, le ministère de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille ne doit plus être un secteur d’accompagnement, mais celui d’investissement avec la définition des indicateurs d’impact de la Politique nationale du genre sur les femmes.
«Les petits projets de résilience n’apportent plus aux femmes. Il faut des programmes d’envergure», a-t-il souligné.
Aussi, M. MAIGA a déploré, dans sa présentation, le manque de profil des ressources humaines en genre (des spécialistes en questions de femmes, famille et enfants).
Le chef de la mission diplomatique de la Belgique au Mali, pour sa part, dira que la rencontre a été concluante; car elle partage la vision de Mme la ministre et est prête à l’appuyer dans la mesure de toutes ses possibilités pour réaliser ses objectifs.
Aussi, elle est d’avis avec Mme la ministre qui avoue ne pas connaître tous les appuis financiers extérieurs faits à notre pays dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique nationale du genre.
Elle s’est réjouie de l’invitation faite par Mme la ministre à chaque partenaire à faire l’effort de communiquer sur ce qu’il fait en matière d’appui à la Politique nationale du genre dans notre pays. Toute chose qui permettra d’avoir, au Mali, une cartographie des interventions de tous les partenaires techniques et financiers du Groupe genre.
En conclusion, elle a apprécié l’initiative et réitéré sa disponibilité à accompagner le département.
Le représentant d’ONU-Femmes au Mali, a salué la constance du gouvernement de faire du ministère de la Promotion de la femme une réalité depuis deux décennies. Aussi, s’est-il réjoui de l’importance du staff du département en termes de personnel.
Cependant, M HOUNATO plaide pour qu’on donne aux responsables du département les compétences requises pour pouvoir convaincre leurs partenaires sociaux ainsi que financiers.
Il a rappelé que le ministère et son organisation entretiennent, depuis des années, de très bonnes relations. Et c’est dans ce cadre partenarial, qu’il a, en tant que président du Groupe thématique et chef de file des bailleurs de fonds, mobilisé les bailleurs de fonds du Groupe thématique genre à cette rencontre avec Mme la ministre de la Promotion de la femme.
Pour lui, la rencontre vise à permettre à ce que les ressources des PTF qui peuvent être disponibles dans le cadre de la Politique nationale genre et celles relatives à la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies pour l’implication des femmes dans les processus de paix et de résolution des conflits puissent être libérées, de façon à ce que le ministère soit doté de moyens, en plus de ceux alloués par l’Etat malien qui, a-t-il reconnu, a fait des investissements importants que les PTF doivent accompagner.
D’ores et déjà, il s’est félicité des changements que le ministère se propose de faire en termes de ressources humaines, de procédures, ou de programmes.
Quant à Mme la ministre, elle a rappelé l’importance des PTF pour la mise en œuvre de nos politiques. A son avis, le genre est un secteur très sensible, et où il y a souvent des incompréhensions.
«Les partenaire viennent avec toute leur volonté pour aider ce secteur, mais souvent ils sont butés à des difficultés que nous pensons au niveau du département que c’est un défi que nous pouvons seulement relever avec tous nos partenaires en termes de bonne communication, de développement d’un partenariat fécond», a-t-elle soutenu.
Pour Mme la ministre, le premier défi est la situation sécuritaire à laquelle les femmes doivent contribuer et s’impliquer à la résolution.
Aussi, a-t-elle plaidé pour l’application de la Résolution 1325 qui est nécessaire, car faisant de la femme non seulement bénéficiaire, mais actrice de son épanouissement.
« Sa vision, qui n’est pas nouvelle, mais globale, s’inscrit dans le cadre de la promotion de la femme, de la famille et de l’enfant, pour l’épanouissement et la participation de la femme et de l’enfant à la vie démocratique du Mali et le développement de leur citoyenneté», a-t-elle conclu.

Par Sékou CAMARA

 

Source: info-matin

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