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Promotion de la bonne gouvernance : Les recettes du gouvernement

La gestion efficiente des deniers publics est un impératif de sortie de crise. Ils sont nombreux nos compatriotes qui partagent cette idée

 

Le quatrième axe du Plan d’action du gouvernement (PAG) porte sur la promotion de la bonne gouvernance et l’adoption d’un pacte de stabilité sociale. Ses priorités consistent à combattre la corruption et l’impunité, à réduire le train de vie de l’Etat, à créer les conditions favorables pour le retour des déplacés et des refugiés. Mais, aussi, à assurer la stabilité et la paix sociale et améliorer les conditions de vie des populations.

Pour réussir ce pari, le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, promet d’engager les actions de son équipe dans une gouvernance de rupture et d’exemplarité. Ainsi, il a assuré que son gouvernement va engager une lutte implacable contre la corruption et l’impunité qui, selon lui, « sont à la base de la déliquescence de l’état ».

Le chef du gouvernement a annoncé des mesures fortes, notamment des audits sur la cession des bâtiments publics, la mise en place d’une commission d’enquête sur l’occupation et les démolitions dans la zone aéroportuaire de Bamako, des poursuites judiciaires sur les tueries et exactions des 10, 11 et 12 juillet 2010 à Sikasso, Kayes et Bamako, lors des manifestations contre le régime de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta.

Pour Dr Choguel Kokalla Maïga, la gouvernance de rupture qu’il entend mettre en œuvre se traduira par la réduction drastique du train de vie de l’Etat afin de dégager des espaces budgétaires pour améliorer les conditions de vie des populations. Et, aussi, assurer une répartition équitable des richesses nationales. A cet effet, il promet que 2/3 des fonds de souveraineté seront réaffectés aux services sociaux de base. Le Premier ministre assure aussi que son gouvernement dégagera près de 100 milliards de Fcfa qui seront réalloués aux secteurs prioritaires.

Pour plus de justice et d’équité, Dr Choguel Kokalla Maïga a annoncé la tenue, dans les meilleurs délais, d’une conférence sociale, en concertation avec les partenaires sociaux et les acteurs concernés. Cette conférence visera à soigner les symptômes du malaise généralisé que connait le front social dans notre pays depuis plusieurs décennies. Pour le chef du gouvernement, c’est un exercice qui s’attaquera aux causes profondes de ces malaises par la recherche d’un nouveau contrat social entre l’état et tous les acteurs concernés. Il estime que ces assises doivent aboutir aux compromis dynamiques nécessaires pour des solutions ambitieuses et durables.

Aussi, pense-t-il que cette conférence sociale consolidera les acquis sociaux des travailleurs et répondra à leur demande légitime de mieux-être, tout en préservant les équilibres budgétaires de l’Etat. Dr Choguel Kokalla Maïga dira que les prémices de cette nouvelle vision sociale se traduisent déjà à travers l’harmonisation de la grille salariale de la Fonction publique et la poursuite du dialogue social.

Les actions majeures prévues au niveau de cet axe sont, entre autres, l’évaluation de la Loi d’orientation et de programme militaire (LOPM), l’audit des dépenses liées à la Loi de programmation de la sécurité intérieure (LPSI), des dépenses liées au fonds Covid-19, du cadastre minier, des institutions de la République, des organismes personnalisés et autorités administratives indépendantes et des grands programmes et projets nationaux.

Mais, aussi, la relecture du Statut général des fonctionnaires et de ses textes d’application, l’organisation des missions de bons offices dans le cadre de la relance du dialogue avec les groupes radicaux, la relance du trafic ferroviaire Bamako-Kayes-Diboli, la réduction des fonds de souveraineté des institutions, la poursuite des actions judiciaires dans les dossiers d’armements et d’équipements militaires, l’élaboration d’une stratégie nationale de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, l’ouverture et la poursuite des actions judiciaires dans les dossiers objets des rapports de contrôle du Vérificateur général et des autres organismes de contrôle de l’état, etc. Le coût de mise en œuvre de cet axe est de 1712,825 milliards de Fcfa.

Dieudonné DIAMA

Source : L’ESSOR

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