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Prolongation de la Transition : La plateforme « An tè Malibla Mogoye » défend mordicus

Après la visite de la médiation de la CEDEAO au Mali, la plateforme d’associations « Antè Malibla Mogoye » a organisé, le mercredi 8 septembre 2021, une conférence de presse, à la Maison de presse, au cours de laquelle, elle estime que « les conditions ne sont pas réunies pour que le pays organise les élections en février 2022. Par conséquent, elle propose « une prolongation de la transition afin de faire face aux défis ».

 

La conférence était animée par Abdoulaye Fofana, président de la plateforme, assisté de ses collègues.

Selon les conférenciers, les rumeurs qui circulent dans la capitale malienne et dans plusieurs villes du Mali plaident « qu’avant d’aller aux élections, il faut d’abord sécuriser l’ensemble du territoire national, donc qu’il faut une prolongation de la transition ».

« Dans les parties où on n’arrive pas à cultiver, on peut pas parler d’élections dans ces zones. Oui aux élections, mais le pays a besoin de la sécurité, de la nourriture. Nous avons souffert depuis quelques années, nous pensons que l’heure est grave pour qu’on aille aux élections. Nous invitons les autorités de la transition à descendre dans les rues afin d’écouter le peuple », a invité le président de la plateforme « Antè Malibla Mogoye », Abdoulaye Fofana.

Pour sa part, son camarade Zoumana Kouyaté pense que le Mali a d’énormes difficultés que d’organiser les élections.

« Le Mali fait face à d’énormes problèmes. Nous voulons que le délai soit respecté, mais vu les problèmes, nous devons revoir comment corriger certaines choses d’abord que de précipiter d’aller aux élections », a fait savoir M. Kouyaté.

Quant à Oumar Barou Soumounou, président de l’Association où va la jeunesse, il a invité la jeunesse à s’unir pour faire bloc contre toute pression de la communauté internationale.

« La jeunesse est l’avenir de ce pays. Si nous nous unissons, nous pouvons relever les défis. Mais, nous avons l’impression que nous n’aimons pas notre patrie. Nous avons abandonné notre pays. Que la jeunesse sache qu’elle doit étudier, travailler pour le pays. Nous sommes les seuls à pouvoir sortir ce pays de cette situation ».

Pour Souleymane Sidibé, porte-parole de l’Eveil conscience de la CII, l’heure n’est plus au sentiment.

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