La Fondation Pour le Développement au Sahel (FDS) vient de présenter à la presse l’Etude réalisée sur les droits des communautés face aux projets extractifs miniers. Ce document parle de 4 pays de l’UEMOA, à savoir, la Guinée, le Burkina, le Sénégal et le Mali. Lesquels pays sont détenteurs des ressources minières.
La présentation a été au cœur d’un point de presse, organisé la semaine dernière à Bamako. Il était animé par le président de l’ONG, Souleymane Tiémoko Sangaré. On y notait la présence du coordinateur de la Coalition Malienne « Publiez Ce Que Vous Payez », Nouhoun Diakité, de Boubacar Sangaré et de Madame Gueye, Fatoumata Coulibaly, membre de la CAFO et de cette même Coalition PCQVP.
Dans sa présentation, le président de la FDS a précisé que sa fondation a été mandatée pour diffuser ce document réalisé par HELVETAS. « Ce document parle de 4 pays de l’UEMOA, à savoir, la Guinée, le Burkina, le Sénégal et le Mali, lesquels pays sont détenteurs des ressources minières. L’exploitation de ces ressources avait amené une certaine concurrence entre les pays de la sous-région et on constatait que les sociétés civiles défendaient de leurs côtés les communautés », a-t-il expliqué.
Avant d’affirmer qu’il a fallu faire l’inventaire, la cartographie, faire une analyse pour voir si l’exploitation de ces ressources est profitable aux communautés ou non. Après analyse, l’on propose de faire une synergie d’actions de tous les acteurs et prendre une position commune.
Par ailleurs, le document a révélé une précarité des communautés qui sont non seulement exclues dans l’octroi des Droits mais aussi leurs indemnités sont faiblement payées et le Genre n’est pas pris en compte. Aussi, les instances parlementaires sont pratiquement inexistantes et il y a une faible coordination d’acteurs internationaux.
Mahamane Maïga
Lejecom