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Projet SanDi: la technologie pour améliorer les indicateurs de la santé

Faire de l’évolution technologique, un moyen de booster la performance de la santé dans notre pays d’ici horizon 2030 est l’objectif ultime du projet SanDi qui était au cœur d’un atelier, jeudi 30 mars dernier.

Ce projet pour le développement de la santé digitale et numérique au Mali, SanDi est conjointement mis en œuvre par le Fonds des Nations Unies pour les Objectifs de Développement durable, l’OMS et le PNUD, le ministère de la santé du Mali en collaboration avec l’Université de Sherbrooke.
Il était au centre d’une rencontre ayant réuni des acteurs de la santé (une vingtaine) qui étaient formés à l’outil d’énergie solaire et de santé numérique. Celle-ci a été un cadre d’échange sur la 1ère phase du projet SanDi qui exploite la puissance des technologies numériques pour atteindre l’ODD 3 relatif à la bonne santé et au bien-être.
Dans la pratique, il s’agira de faire recours à l’énergie solaire pour alimenter les appareils de consultations, de diagnostics et d’analyses des patients en milieu rural.
« Ces technologies ne sont plus un luxe, mais plutôt une nécessité », a indiqué le représentant du Bureau de l’OMS au Mali, Dr José KUVULA, appelant à ce que l’innovation et la technologie contribuent à réduire les inégalités.
Lancée en 2021, la première phase du projet a permis, selon lui, de lever les premières barrières au déploiement de la télémédecine et de la santé numérique au Mali.
« Mais le chemin pour sa mise à l’échelle et une modernisation du système de santé grâce aux innovations technologiques est encore long », a-t-il prévenu. Au regard de ces premiers résultats, « nous devons redoubler d’efforts et poursuivre le plaidoyer afin de couvrir tout le territoire national pour le bénéfice des populations du Mali », a-t-il expliqué.
Il est persuadé que l’utilisation des technologies numériques pour la santé était devenue un domaine de pratique important pour l’utilisation des formes courantes et novatrices des TIC pour répondre aux besoins sanitaires.
En plus de faire le point de sa 1ère phase, la tenue de cet atelier était également une rencontre de capitalisation des bonnes pratiques du présent projet qui permettra d’améliorer la santé des couches vulnérables dont les femmes et les enfants en milieu rural.
Mis en œuvre dans les régions de Kayes, Mopti, Gao, Koulikoro, Ségou, Sikasso et le district de Bamako, le projet SanDi a permis de renforcer la capacité des structures sanitaires de ces zones d’intervention.
Ces actions ont consisté à l’informatisation de 7 centres de santé, la mise en place de la plateforme nationale de coordination de santé numérique, élaboration d’un plan stratégique santé numérique, la formation de 400 agents de santé, entre autres.
« Tous ces résultats encourageants de la phase initiale de SanDi nous encouragent à continuer à soutenir la montée en puissance de notre système de santé de façon holistique grâce aux potentialités des énergies renouvelables et de la santé numérique », le représentant résident, opération du PNUD, Yahya Ba.
Cependant, reconnaissant les efforts de la 1ère phase du projet SanDi, le Chef de Cabinet du ministre de la Santé et Développement social, Dr Ahmed Baba souligne qu’il souffre des défis liés à la problématique de la gestion du changement et les questions liées d’interopérabilité entre les différentes plateformes technologiques.
Il dit resté convaincu que le projet SanDi2 sera bénéfique pour le Mali sur lequel il s’appuiera pour l’atteinte de l’ODD 3 d’ici 2030.

Par Sikou BAH

Source : Info Matin

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