L’association Djantoli (ONG Française), en partenariat avec l’Agence Nationale d’Assistance Médicale (ANAM) et le Service du Développement Social de la Commune a procédé jeudi dernier au ‘’Chaba terrain’’ (Lafiabougou) à la cérémonie de lancement du projet Djantoli en commune IV du district de Bamako.
La cérémonie officielle des travaux a été présidée par Mr AdamaTounkara, représentant du Maire de la commune IV du district de Bamako, en présence de Mme Anne Roos Weil, fondatrice du projet Djantoli au Mali, de Mme Sissoko Maman Sy, médecin chef de la commune IV du district de Bamako, des représentants de chefs des quartiers, des chefs coutumiers et plusieurs responsables de la santé.
Il s’agissait au cours de cette rencontre, d’améliorer non seulement la prévention et le dépistage rapide des maladies au sein des foyers mais aussi, d’augmenter le recours des populations à des soins de santé de qualité dans les quartiers d’Hamdallye, Lafiabougou-lasa et périphérique.
Prenant, la parole Mr Adama Tounkara, représentant du Maire de la commune IV non seulement souhaité la bienvenue à tous les participants mais aussi, a salué l’initiative de Djantoli pour le choix porté de sa commune pour la réalisation de ce projet.
Ensuite, Mr Tounkara, a précisé que la question de santé est l’une des préoccupations majeures pour nos populations. C’est pourquoi, son département a jugé nécessaire de tisser un partenariat fécond gagnant-gagnant avec Djantoli pour apporter des solutions idoines à la problématique de la santé dans sa commune en vue d’assurer une pérennité du projet et permettre à Djantoli d’atteindre ses objectifs.
Pour de multiple raisons, Selon le représentant du Maire, se soigner demeure difficile pour une bonne partie de la population à faible de revenu. C’est pourquoi, Mr Tounkara dira qu’il est important d’agir pour l’accès de soins pour tous, tout en améliorant et en renforçant la qualité des soins de nos structures de santé de proximité. « Cela, pour permettre à chacun de nous, de bénéficier d’une prise en charge dès les premiers symptômes avant que les complications de la maladie n’apparaissent » ajoute-t-il.
Mme Anne Roos Weil, fondatrice du projet Djantoli au Mali, a pour sa part souligné qu’au mali 1 enfant sur 8 meurt avant ses 5 ans, trop souvent (d’une maladie facile à soigner localement), faute de soins apportés à temps.
Selon la fondatrice, la démarche du projet repose sur l’intégration de 3 volets complémentaires pour améliorer durablement l’accès des soins aux populations à savoir : garantir une prévention de proximité, faciliter l’accès financier et renforcer la qualité de ce dernier pour l’accès durable à des soins de qualité.
Karim sanogo
Source : 26 Mars