Le projet lève les contraintes qui entravent l’accès des jeunes à un emploi, améliore l’éducation et la formation pour satisfaire aux emplois créés par le secteur privé pour les jeunes

Les travaux de l’atelier d’apprentissage de type dual et de mise en œuvre du volet d’apprentissage en alternance dans le secteur moderne sur le Projet de développement des compétences pour les jeunes déscolarisés (PROCEJ) ont démarré jeudi au siège du Fonds d’appui à la formation professionnelle et de l’apprentissage (FAFPA). Présidés par le directeur général du FAFPA, Mohamed Albachar Touré, ils se sont déroulés en présence du directeur national adjoint de la formation professionnelle, Bakari Traoré, et de nombreux administrateurs.

Le projet d’une durée de cinq ans, bénéficie d’un accord de financement signé le 25 juillet 2014 par l’Association internationale de développement (IDA, Groupe de la Banque mondiale) et notre pays. Il va coûter est 30 milliards Fcfa qui seront consacrés à améliorer l’éducation et la formation pour l’employabilité et les possibilités d’emploi créées par le secteur privé pour les jeunes de notre pays. Le projet renforcera le dispositif national de l’apprentissage de type dual, facilitera l’accueil des jeunes déscolarisés et assurera l’alphabétisation des jeunes apprenants et des maitres d’apprentissage. Il dotera les jeunes formés de kits d’insertion et renforcera les entreprises d’accueil de ces jeunes.
Le directeur général du FAFPA a cité, dans le cadre du PROCEJ, deux programmes dont la sous-composante intitulée «Renforcement du développement des compétences pour les jeunes déscolarisés». Il s’agit d’un programme de soutien aux institutions du secteur privé de l’enseignement technique, à la formation professionnelle et à l’apprentissage dual dont le FAFPA assure la gestion et la responsabilité de mise en œuvre des fonds. L’intervention du fonds est encadrée par l’accord de don subsidiaire signé avec l’Etat qui rétrocède au FAFPA 5,5 milliards Fcfa du montant du financement. Le fonds appuiera également le développement de l’apprentissage dans le secteur formel. Les résultats attendus pour 2015 prévoient 5000 jeunes informés et préinscrits par le programme ; 1500 jeunes accueillis en apprentissage dont 1000 jeunes placés en apprentissage alterné et 100 en apprentissage dans les entreprises modernes ; 1500 jeunes formés en entreprenariat ; 800 jeunes apprentis alphabétisés, 375 maitres d’apprentissage alphabétises, 375 maitres d’apprentissage de formation technique et pédagogique.
Le Projet de développement des compétences pour les jeunes déscolarisés entend lever les contraintes qui entravent l’accès des jeunes à un emploi, améliorer l’éducation et la formation pour satisfaire aux emplois créés par le secteur privé pour les jeunes de notre pays, a expliqué Mohamed Albachar Touré. Il a demandé au comité du projet de fédérer les actions dans un cadre plus intégré d’échanges et de partage d’expériences.
7 filières (mécatronique, mécatronique des engins à deux roues, coiffure esthétique, construction métallique, menuiserie bois, électronique, froid climatisation) ont été retenues. 5 pour Bamako (mécatronique, construction métallique, menuiserie bois, électronique, froid climatisation) ; 3 pour Kayes (mécanique des engins à deux roues, construction métallique, menuiserie bois) ; 3 à Kita et 3 à Koulikoro (construction métallique, mécatronique, menuiserie bois), 1 à Kati (électronique), 3 à Fana (mécanique des engins à deux roues, construction métallique, menuiserie bois), 1 pour Dioila, (électronique), 1 pour Bougouni (menuiserie bois), 2 pour Bougouni (construction métallique, mécatronique), 4 pour Mopti (mécatronique, mécanique des engins à deux roues, construction métallique, menuiserie bois), 5 pour Gao (coupe-couture, mécatronique, mécanique des engins à deux roues, construction métallique, menuiserie bois) et 4 pour Tombouctou (coupe-couture, mécatronique, construction métallique, menuiserie bois).
Habib BERETE

source : L Essor