Le jeudi 7 mars dans la salle de conférence du ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, s’est tenue la réunion du comité de pilotage du Projet ‘’Born To Time’’ ou Naitre à Temps. Les travaux étaient dirigés par le représentant du Secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, Dr Mamadou Berthé, avec à ses côtés le directeur du projt ‘’ Born To Time’’, Dr Jean Pierre Okitakoy.
A l’ordre du jour était inscrit la présentation du bilan 2018 et la projection des activités de 2019 du projet concerné.
En effet, ‘’Born To Time’’ ou Naitre à Temps est un projet de Save the Children dont le but est de réduire la mortalité néo-natale à travers la prévention des naissances prématurées.
En prenant la parole, le DG Okitakoy, dira que ce projet est financé par le gouvernement canadien et la firme pharmaceutique américaine « Johnson To Johnson ». Le projet ‘’ Born To Time’’ ou Naitre à temps’’, dit-il, est mis en œuvre dans cinq districts sanitaires de la région de Sikasso : Sikasso ville, Kadiolo, Koutiala, Kinia et Nièna.
Avec comme mission de proscrire la prématurité, ce projet commencé au mois de Juin 2016 se terminera au mois de décembre 2020, soit une durée de 5 ans.
« En plus de la sensibilisation, le projet ’Born To Time’’ ou Naitre à temps, mène plusieurs activités de formations au niveau communautaire ainsi que la promotion de l’égalité genre » a-t-il déclaré.
Parlant des activités de 2019, M. Okitakoy a mis un accent particulier sur le renforcement des visites de supervisions Coaching /Mentoring du personnel. Sans oublier le suivi des activités, le renforcement de l’information, l’éducation et la communication pour la communauté à travers la radio. De même que, le renforcement des capacités des ASC, des relais communautaires, des leaders communautaires, des membres des associations et organisations communautaires.
Dans cette dynamique, il a souligné la nécessité de porter un coup de fouet aux activités de sensibilisation à travers, le cinéma mobile, le théâtre participatif, les campagnes, les évènements des masses et les célébrations des journées internationales.
Pour lui, il faudra impliquer les communautés dans l’analyse des données afin d’y sortir les informations et connaissances qui seront partagées avec les autres à travers les fora communautaires et différents canaux de partage
De son côté, le président de la séance n’est pas allé par quatre chemins pour démontrer que le bilan des activités de 2018 du projet est satisfaisant. Le projet, dit-il, a fait un bon travail dans le sens qu’il a réhabilité certains CSCOM, maternités et également appuyé certains centres de référence. « Le projet a débloqué spécifiquement une somme de 15millions pour pouvoir encore réhabiliter d’autres » a-t-il déclaré, tout en soulignant que le projet a offert des incubateurs à trois centres de santé de référence de Sikasso et réaliser des formations en terme de couverture dans les districts concernés.
Par Mariam SISSOKO
Source: Le Sursaut