Après es les mots de bienvenue, Mme la Ministre s’est réjoui de la présence des partenaires qui traduit, selon elle, la volonté d’accompagner son département dans la réussite des missions qui lui sont assignées dans le cadre du plan d’action du gouvernement de transition.
Selon Mme la Ministre, le Mali a ratifié en 2016 le nouveau code communautaire de l’artisanat qui a été adopté le 27 Mars 2014 par l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UMOA). Ce Code établit une nouvelle organisation du secteur de l’artisanat dans les états membres, notamment à travers une nomenclature des métiers et des activités artisanales.
A l’en croire, l’adoption de ce nouveau Code exige une réorganisation et un repositionnement institutionnel des organisations professionnelles et consulaires représentatives du secteur de l’artisanat dans tous les pays de l’UMOA. « Au-delà donc de la nécessité économique, nous avons une obligation institutionnelle et légale de procéder à une réévaluation de ce projet pour l’adapter à l’évolution de la règlementation communautaire », ajoute-t-elle.
Elle a profité de l’occasion pour exhorter les participants de ladite rencontre à émettre des critiques constructifs pour aboutir à un document qui mènera de façon sûre à la phase de mobilisation des ressources auprès des partenaires toujours engagés pour relever le défi de l’artisanat, des partenaires comme l’UMOA, la BOAD.
Selon, Noury N’Dyne SANOGO, directeur du Fonds de Développement Economique (FDE), le FDE est principalement chargé dans le cadre de sa mission, du refinancement des banques, des établissements financiers et des systèmes financiers décentralisés (SFD) pour soutenir le financement des investissements.
Et M. Sanogo d’ajouter « le programme de relance du volet crédit aux artisans de l’ex projet de développement du secteur de l’artisanat (PRVCA ex PDSA) a pour objectif de renforcer le développement et la promotion de la micro entreprise dans le secteur de l’artisanat par l’organisation et la formation des artisans ainsi que la mise en place d’un mécanisme de financement adapté aux besoin des artisans ». Le coût du PRVCA Ex PDSA, sur une période de trois (3) ans (Janvier 2021-Decembre 2023), s’élève à 1,770 milliard FCFA.
En ce qui concerne les défis qui restent à relever, rassure-t-il, le financement et la promotion du secteur de l’Artisanat constituent des activités préoccupantes dans la mise en œuvre de son plan stratégique. A cet effet, conclu M. Sanogo, le secteur de l’artisanat reste un défi à relever par le FDE.
Ousmane Fofana
Source: Mali24.info