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Programme de coopération Mali-UNICEF : LES ACTEURS FONT LE BILAN DES RÉALISATIONS 2017

Les partenaires de mise en œuvre du Programme de coopération 2015-2019 entre le Gouvernement du Mali et l’UNICEF, réunis à l’hôtel Onomo, ont évalué les réalisations de 2017, avant de dégager les priorités et les actions prévues pour 2018 et 2019. A cet effet, ils ont procédé, à la faveur d’un atelier de deux jours en fin de semaine dernière à la revue annuelle des activités de Communication pour le développement (C4D) et de Communication externe (CE) de l’UNICEF au titre de 2017, et à la planification des activités de 2018 à 2019.

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Le secrétaire général du ministère de l’Economie numérique et de la Communication, Cheick Oumar Maïga, a présidé, vendredi, l’ouverture de ces travaux. Outre le nouveau représentant adjoint de l’Unicef au Mali, Félix Ackebo, on notait la présence des cadres des départements ministériels, de structures nationales et régionales, partenaires à ce programme.
La tenue de ces revues est capitale dans la réussite de ce programme de coopération. Elle permet, selon les experts, des échanges constructifs entre tous les partenaires pour apprécier les progrès réalisés. Il s’agit aussi de s’entendre sur les priorités et les interventions pour 2018 et 2019. D’où la présence massive des acteurs concernés, dont le Parlement des enfants.
L’occasion était alors opportune pour Félix Ackebo, de mettre en avant les acquis en termes de C4D. Le représentant adjoint de l’UNICEF dans notre pays a, à ce titre, relevé le retour à l’école de plus de 300 000 enfants en 2016, grâce à la campagne « chaque enfant compte » tenue dans le Nord et le Centre du pays. « En 2017, la campagne appelée « pour chaque enfant, éducation » a mis à contribution plus de 1 700 enfants formés comme « Ambassadeurs de la rentrée scolaire » dans toutes les Régions du Mali qui, dans une approche porte-à-porte, ont informé les parents de l’importance d’envoyer et de maintenir les enfants à l’école », a-t-il expliqué.
Selon lui, l’enquête CAP, conduite à Mopti et à Sikasso et publiée en mars 2017, estime à environ 70 % les femmes et gardiennes d’enfant qui connaissent désormais les pratiques familiales essentielles. Entre juin 2016 et février 2017, a révélé le député (titre du représentant adjoint), 580 000 femmes et adolescentes âgées de 15 à 49 ans dans les régions de Ségou, Sikasso, Koulikoro et le district de Bamako ont accédé aux services de santé de la reproduction. Aussi, 80 % des parents connaissent l’intérêt de la vaccination au monitorage indépendant mené lors du premier passage des journées nationales de vaccination (JNV).
Le représentant adjoint s’est ensuite penché sur la communication externe et le plaidoyer. « Le droit à l’expression et à la participation des enfants et des jeunes a enregistré des progrès notables avec la formation de plus de 120 enfants de toutes les Régions du Mali, lors d’Oxyjeunes, qui s’est déroulé à Sikasso sous le thème « Pour chaque enfant, une bonne nutrition », s’est félicité l’Ivoirien Félix Ackebo. Il a ensuite ajouté que « du côté de l’expression des enfants, nous avons vu des enfants exploiter de manière aisée les nouvelles technologies à notre disposition, que cela soit les réseaux sociaux ou des systèmes de téléphonie mobile pour faire le plaidoyer en faveur de leurs pairs ».
Parlant de 2018, il a souligné que les défis sont d’ordre institutionnel, comme la mise en place des comités « Politique nationale de communication pour le développement » (PNCD). Le défi d’ordre programmatique concerne, à l’en croire, le passage à l’échelle des projets pilotes tels que l’approche Mama Yeleen ou l’approche communautaire participative (ACP). Aussi, devraient-ils renforcer les approches de participation des enfants sur le long terme, tout en consolidant les acquis des mécanismes existants. Afin d’intégrer complètement la participation des enfants « à toutes les actions entreprises que nous entreprenons au niveau des médias et des actions en faveur des enfants ».
Après s’être réjoui de toutes ces performances réalisées, le Secrétaire général du département en charge de la communication a exhorté les partenaires à persévérer dans l’effort. Pour lui, c’est de la constance de leurs engagements que dépendront les résultats de toutes les actions qui sont menées. « Et, c’est en allant dans ce sens que nous pourrons contribuer à la construction de communautés aptes à travailler pour l’épanouissement de nos enfants, des individus, et réussirons à apporter notre touche à l’émergence d’une solidarité nouvelle, gage d’un avenir radieux à hauteur de souhait », a ajouté Cheick Oumar Maïga. Il a conclu en informant l’assistance que le décret de mis en œuvre de la Politique nationale de communication pour le développement (PNCD), qui sert de référence en la matière, sera probablement approuvé par le gouvernement d’ici la fin de l’année.
Cheick M. TRAORÉ

 

Source: Essor

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