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Production de gaz hydrogène : La ministre des Mines et du Pétrole sur le site de PETROMA

Bamako, 08 juillet (AMAP) La ministre des Mines et du Pétrole, Mme Lelenta Hawa Baba Ba, a visité, ce weekend, le site gazier de Bourakébougou , à 70 km de Bamako, dans la Commune rurale de Diédougou Torodo (Cercle de Kati), où la Société d’exploitation pétrolière du Mali (PETROMA Inc), de l’entrepreneur Aliou Boubacar Diallo, détenteur d’un permis, réalise des forages et alimente en électricité une partie du village, a constaté l’AMAP.

Bourakébougou, dans le Bélédougou, « aujourd’hui, le premier lieu au monde où l’hydrogène naturel produit une électricité 100% écologique, sans aucune émission de CO2», renferme un important gisement de gaz. Ce gisement d’hydrogène naturel a été découvert, accidentellement, en 1987 à Bourakébougou, lors d’un forage d’eau. Ses habitants disaient y entendre, depuis toujours, une sorte de bourdonnement. Le puits avait alors été cimenté.

Dès l’obtention du permis par Petroma Inc, la société a multiplié les travaux de recherche géologique, géophysique et sismique dans la zone. Les analyses faites dans différents laboratoires ont confirmé une composition de ce gaz à environ 98% d’hydrogène et 2 % de méthane.

C’est ainsi que la société a, depuis 2012, installé sur le site une unité pilote pour expérimenter la transformation de cet hydrogène naturel en électricité. Les tests ont été concluants et l’électricité alimente déjà une partie du village de Bourakébougou. La «centrale» expérimentale produit de l’énergie à partir d’une turbine électrique qui n’a que de la vapeur d’eau comme résidu de combustion. De surcroit, la «méthode PETROMA» a un très faible coût de production.

Arrivée samedi dernier sur les lieux, la ministre Ba a pu s’enquérir de l’état d’évolution des travaux. Ainsi, sur les 25 puits de forage réalisés, la délégation ministérielle en a visité quatre. À l’issue de cette visite, la ministre des Mines et du Pétrole a rappelé que le Mali est connu pour être un grand pays minier. «Ce qui est bon à savoir aujourd’hui, c’est que le Mali compte plus de 900.000 km2de basin sédimentaire, à peu près cinq bassins sédimentaires sur une superficie de 900.000 km2qui regorge d’autres potentiels, à savoir le pétrole et le gaz», a-t-elle déclaré.

La ministre a constaté que la convention signée entre la société PETROMA et l’Etat, a permis à la société de réaliser des activités de recherche. «Ses activités se résument à la géophysique, aux forages. Le niveau des forages varie de 100 m à plus de 200 m. Nous avons remarqué que le gaz hydrogène est atteint aux niveaux de 40 m. », a-t-elle ajouté, avant de faire savoir que ce projet doit être soutenu. Car il favorise, selon elle, le développement économique de notre pays, en accroissant considérablement notre économie à travers la fourniture d’électricité.« C’est pourquoi, les études sont en cours pour pouvoir analyser jusqu’où le gaz peut aller, voir si c’est renouvelable », a indiqué Mme Ba. « En attendant, les 25 forages effectués par la société ont donné des résultats salutaires », s’est-elle réjouie.

Pour sa part, le président de PETROMA Inc, Aliou Boubacar Diallo, a souligné que le permis de recherche que détient sa société couvre 43.000 km2. «La partie prouvée où on a foré a permis de trouver de l’hydrogène à hauteur de 100 m à 500 m jusqu’à 1.800 m. Cette partie se trouve dans une zone de 800 km2. Si l’on arrive déjà à exploiter cet hydrogène, le problème d’électricité au Mali ne sera qu’un mauvais souvenir», a prédit le patron de la PETROMA.

La délégation ministérielle comprenait des membres du cabinet et du directeur général de l’Autorité pour la recherche pétrolière (AUREP), Ahmed Ag Mohamed.

AG/MD (AMAP)

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