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Processus de paix : nouvelle donne ?

 

Hamadoun Konaté ministre Solidarité Action humanitaire Reconstruction Nord abdoulaye diop ministre affaire etrangere cooperation internationale negociation paix touareg mnla pourparlers rencontre algerie  Alors que le processus de paix inter-malien s’enlisait après l’occupation d’Anefis par la CMA, un échange de prisonniers entre gouvernement malien et groupes rebelles pourrait décrisper la situation.

Après avoir annoncé leur retour au sein du Comité de suivi de l’accord (CSA) le 29 septembre, les responsables de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et les membres de la Plateforme ont publié un autre communiqué, conjoint cette fois, et qui allait à contresens du communiqué précédent. Raison invoquée, « l’intrusion de nouveaux acteurs dans le processus de mise en œuvre de l’accord », et qui les motive à suspendre leur participation aux travaux des sous comités thématiques, jusqu’à ce que le CSA, en accord avec la médiation Internationale, clarifie la situation concernant ces nouveaux acteurs ». Signé d’Ambéry Ag Rhissa, connu pour être un membre influent du MNLA et d’Ibrahim Diallo, ce communiqué dénote d’une volonté de certains mouvements de gagner du temps. Tout se joue en effet autour de la localité stratégique d’Anefis, où des éléments armés, d’un côté comme de l’autre, font évaluer le rapport de force, au grand dam des populations, que doivent sécuriser les forces de la MINUSMA. Si une délégation ministérielle s’est récemment rendue à Anefis pour tenter de relancer le processus, les efforts déployés par Bamako restent freinés par une minorité de mouvements réfractaires à la paix. Côté plateforme, on fait preuve de plus de bonne volonté surtout après l’entrée au sein gouvernement de l’un de leurs représentants, en la personne de Samba Diallo, chargé du portefeuille de l’Aménagement du territoire et de la population. L’absence d’anciens rebelles pourrait même gripper le processus à nouveau.

Nouvel acte

Face aux blocages, l’échange de prisonniers, qui a eu lieu entre le gouvernement et la CMA la semaine dernière, vise à instaurer un nouveau climat de confiance. Bamako a en effet relâché une trentaine de rebelles, et la CMA, seize militaires maliens. Cet épisode fait croire à une avancée : « on peut penser que l’échange de prisonniers constitue une preuve de bonne foi, puisqu’on ne peut gagner la paix en gardant les prisonniers. Mais es groupes armés sont comme les membres d’une famille avec des intérêts divergents… », résume ce cadre de l’administration, originaire de Gao. En attendant, on annonce une nouvelle rencontre entre groupes rebelles en fin de semaine, pour discuter du plan de cantonnement, avec des propositions de sites à la clé. « Un processus dans lequel chaque mouvement aura à cœur de placer ses hommes, et parmi lesquels figurent des trafiquants, combattants, déserteurs, braqueurs, bandits armés, etc.», poursuit notre interlocuteur.

Malgré tout, les groupes signataires de l’Accord de paix sembleraient être revenus à de meilleures intentions. Faut-il leur faire confiance ?

source : journaldumali

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