Le verdict est tombé hier dans la matinée. Poursuivi devant la justice pour complicité de diffamation par l’honorable Karim Keita, Mamadou Dadié Sacko autrement appelé Sax animateur et propriétaire de média a été disculpé par le tribunal de la commune III district de Bamako.
L’affaire du confrère Birama Touré disparu depuis plus de trois ans semble sombre pour le fiston national. Après sa visite circonstancielle inopinée dans la famille Touré suivie de maintes réactions en son encontre, le Député de la commune II vient d’être débouté par les justiciers du tribunal de la commune III de la cité des trois caïmans sur la base de l’article 61 de la loi sur la presse et le délit de presse.
Pour rappel, c’est courant janvier 2016 que l’animateur Mamadou Diadiè Sacko dit Sax a interviewé le Directeur de publication du journal d’investigation LE SPHINX, Adama Dramé, sur les circonstances de la disparition du confrère Birama Touré. Ce dernier avait alors accusé l’honorable Karim Keïta d’être complice. C’est ainsi que le fils du président de la République a déposé une plainte pour diffamation le mardi 4 juin contre Adama Dramé et Mamadou Dadié Sacko dit Sax respectivement le Directeur de publication de l’hebdomadaire LE SPHINX et le promoteur de la radio RFM.
Le Député accuse ces personnes suscitées d’avoir affirmé sa participation dans la disparition du fils des Touré.
Portée devant le tribunal de grande instance de la commune III, l’affaire a été ouverte le 10 juillet dernier et après deux heures de discussions avec les avocats, le juge en charge du dossier a décidé de renvoyer la délibération au 17 juillet.
C’est ainsi que le tribunal a disculpé hier mercredi 17 juillet l’accusé Mamadou Diadiè Sacko des faits qui lui étaient reprochés par le Président de la commission défense de l’Assemblée nationale, Karim Keita.
Par ailleurs, notons que selon nos informations, tout n’est pas fini, car les avocats du plaignant semblent la dynamique de faire un second appel en instance devant la cour d’appel.
C’est alors le wait and see…
Seydou Konaté
Source : LE COMBAT