Une délégation ministérielle composée du ministre de la Réconciliation nationale, Ismaël WAGUE, et celui de la Communication et de la modernisation de l’administration, Harouma TOUREH, s’est entretenue avec les forces vives de la région de Gao ce week-end.
Dans la salle du gouvernorat de la région où se tenait la rencontre, des hommes et des femmes y ont envahi tout en brandissant des pancartes sur lesquelles il était écrit : « Gao meurt à petit feu dans le noir », « Pas de référendum sans eau et électricité », « Gao mérite mieux ».

Ces individus agissaient conformément aux objectifs du Corps constitué de la société civile de la Cité des Askia qui, dans un communiqué rendu public plusieurs jours plutôt, menaçait de boycotter le référendum sans la prise en compte de ces doléances.
Pour ce regroupement d’organisations de la société civile de Gao, leur priorité n’est pas ce référendum fixé au 18 juin, mais l’accès à l’eau, à l’électricité, entre autres.
« C’est une poignée de jeunes qu’on considérait comme des participants. À notre grande surprise, ceux-ci ont fait sortir de leurs poches des messages », nous a indiqué un participant à la conférence que nous avons contacté.
L’incident, selon notre source, n’a pas eu d’impact sur la réunion qui s’est déroulée normalement et conformément à son agenda.
Puis, notre interlocuteur a ajouté qu’avant même la cérémonie d’ouverture de la réunion, deux groupes électrogènes étaient arrivés dans la ville en vue de soulager la population du problème d’électricité notamment.
Auparavant, à l’initiative du Corps constitué de la ville, des dizaines de personnes avaient occupé les rues pour dénoncer et lancer un cri de cœur pour la résolution de ces problèmes.

PAR SIKOU BAH

Source : Info Matin