On attend de savoir le sort des 36 gendarmes arrêtés et désarmés le mercredi 17 janvier dans la forêt de la Faya après avoir décroché de N’Gomancoura dans la région de Ségou ou elle était déployée dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Ils appartenaient à la force d’action rapide de la gendarmerie malienne, en poste dans la localité de Ngomakoura, dans la région de Ségou. Selon des sources militaires, c’est l’état-major général des armées maliennes qui décidera conformément au règlement intérieur « la sanction qu’il faut » pour avoir décroché sur le théâtre des opérations à l’encontre des ordres de la hiérarchie.
Cette réaction des gendarmes est, selon certains observateurs, très négative sur le moral des troupes qui sont sur les théâtres des opérations. Ils estiment que la hiérarchie militaire doit rapidement mettre en place un dispositif solide pour prévenir le découragement et d’autres cas de désertions. Dr Fodié Tandjigora, enseignant chercheur à l’université de Bamako, appelle donc à des sanctions exemplaires parce que le cas des 36 gendarmes « peut être un facteur de démobilisation ». Mais on doute bien si son appel serait entendu puisque la plupart du temps, ce sont les enfants des officiers supérieurs qui s’adonnent à des écarts de comportement au sein de l’armée. Affaire donc à suivre.
Avec ST
source: L’indicateur du Rénouveau