Un atelier de partage, d’information a réuni cinquante (50) participants, composés de représentants de l’Etat, des organisations paysannes, de la société civile, des privés, du monde académique et de la rechercher, des médias et des partenaires techniques et financiers pour faire le bilan des activités réalisées en 2015 et réfléchir sur les perspectives de 2016.
Un an après le lancement des directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers et de la gestion des ressources naturelles de la FAO, la coordination nationale des organisations paysannes du Mali (CNOP) a organisé, le samedi 26 décembre dernier au CRES de Badalabougou, un atelier pour faire le constat de ce qui a été réalisé courant 2015, mais aussi dégager des perspectives pour l’année 2016. C’était sous la présidence du Dr Kané Rokia Maguiraga représentant du ministre du Développement Rural.
Dans le cadre de l’atelier national ” Information, sensibilisation et Partage sur les Directives Volontaires sur la Gouvernance Responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts au Mali ” du 18 novembre 2014 sous l’égide du ministère du développement rural, il a été validé que des participants présents constituaient la plateforme multi-acteurs sur les Directives et qu’un groupe de travail technique des différents acteurs impliqués serait mis en place pour le suivi et d’être une force de proposition sur la sécurisation foncière en s’appuyant sur les Directives dans l’objectif d’une meilleure gouvernance foncière partagée dans notre pays.
Les différents acteurs de la plateforme ont vivement apprécié la pertinence du processus de gouvernance foncière en s’appuyant sur les directives volontaires mené par la CNOP-Mali. Les acteurs sont les représentants des services étatiques et administratifs, la FAO, les organisations paysannes, la société civile notamment via la convergence malienne contre les accaparements de Terres (CMAT) dont la CNOP est membre fondateur, d’expert internationaux sur le foncier, d’associations et groupes de recherches investis sur la problématique foncière et environnementale.
Des recommandations pour le groupe de travail ont été faites à la fin de l’atelier. Elles ont été le point de départ pour l’organisation du groupe de travail qui a mis en place et exécuté une feuille de route pour l’année 2015. Plusieurs activités ont été réalisées par le groupe de travail technique. Le présent atelier a donc été l’occasion de faire le bilan de l’année 2015 et dégager les perspectives pour 2016.
Amadou Coulibaly
Source: Le Malien