Dans le sillage des travaux des premières assises de l’Association africaine de l’eau, qui se tiennent depuis lundi à l’hôtel Salam, deux livres ont été dédicacés. L’un est intitulé « l’eau en Afrique » et l’autre parle du traitement des eaux usées par les rayons solaires. La cérémonie de dédicace s’est déroulée en présence des présidents directeurs généraux de la Société malienne de patrimoine de l’eau potable (SOMAPEP-SA), Adama Tiémoko Diarra, et de la Société malienne de gestion de l’eau potable (SOMAGEP), Boubacar Kane.

Le premier ouvrage a été présenté au public par Claude Jamati qui a conduit sa rédaction. Il a indiqué que le livre regroupe les contributions de 28 spécialistes du domaine issus de 14 pays différents. Il est composé de 25 chapitres contenant des informations pratiques sur les défis à relever pour les générations présente et future, (jeunes et décideurs politiques) en matière d’eau sur le continent. Rédigé dans un style simple, il est accessible à un large lectorat.
Le deuxième ouvrage dont la version française est en cours d’édition, a été rédigé par Simeon Kenfack, du partenariat des opérateurs de l’eau en Afrique. Ce livre est nettement plus pointu et s’adresse aux professionnels et opérateurs du secteur de l’eau. Il explique les techniques d’épuration des eaux usées par le soleil et le traitement des eaux de boisson. « Nous avons du soleil en Afrique. Et le soleil peut tout faire, si l’on sait s’en servir», signale l’auteur. Ce livre, explique-t-il, est le fruit d’un travail de recherche académique. L’année 2015 est la date butoir de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Il est donc crucial de préparer l’amélioration de la qualité de l’eau. D’où la publication de ce livre qui prend en compte tous les aspects liés à la qualité.
En louant la qualité des écrits et le professionnalisme des auteurs, Boubacar Kane s’est réjoui qu’ils soient l’œuvre d’Africains pour les Africains. Ce sont, relève-t-il, les Africains qui connaissent leurs problèmes et leurs besoins.
Cette démarche, explique Sylvain Usher, le secrétaire général de l’Association africaine de l’eau, est soutenue par son organisation dans le but de créer des émules. Il a invité les cadres du secteur à publier des ouvrages afin de partager leurs connaissances et faire bouger les lignes à travers l’écrit.
C. A. DIA

source : L Essor