Dans la journée du mardi 24, tôt le matin, une opération dont les surveillants de la prison n’avaient pas été préalablement informés, a eu lieu au niveau de la maison carcérale.
L’opération était menée par une unité composée de policiers, de gendarmes et de gardes. Elle (l’opération), avait pour mandat de passer en fouille toutes les cellules de la prison, dans quel but ? Pourquoi avoir choisi de mettre les surveillants et les autorités administratives de la prison devant le fait accompli ? En tout cas, le régisseur qui avait été étonné par une telle opération décidée sans associer l’administration de la prison, voulait s’y opposer ; mais il a dû raviser sa position, suite à certaines instructions venues d’en haut. Ainsi, de 7 heures jusqu’à 15 heures, il était impossible d’accéder aux voies qui donnent sur la prison. Toutes les cellules ont été passées au peigne fin, sans exception. Coïncidence : la même nuit tard la nuit l’un des pensionnaire de la maison d’arrêt, le terroriste Mohamed Ali Ag Wadoussène, en cavale, et qui avait tué l’agent Kola Sofara, a été capturé, au cours d’une opération menée de main de maître par la Sécurité d’Etat, appuyée d’une unité spéciale de la gendarmerie avec la collaboration des commissariats de police du 14 et du 5è arrondissement de Bamako.
SOURCE / REDACTION