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Primature : RENCONTRES SUR LA SITUATION AU NORD ET LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

Le Premier ministre Modibo Kéïta a successivement reçu en audience, vendredi, les représentants des partis politiques de l’opposition et ceux de la majorité présidentielle.
Conduite par le président de l’URD et député, Soumaila Cissé, la délégation de l’opposition est venue faire part au chef du gouvernement de ses observations, constats et suggestions à l’issue de sa récente visite dans la région de Gao.

modibo kéita premier ministre pm chef gouvernemen malien rencontre unicefLe Premier ministre a remercié ses hôtes de cette attitude constructive et les a félicités pour ce voyage qui marquait leur solidarité avec les populations. Il a assuré ses visiteurs avoir pris bonne note de leurs suggestions et s’est engagé à en tenir compte dans la perspective d’une amélioration constante des conditions de vie de nos populations. Le  chef du gouvernement a souhaité que ce genre de rencontre se multiplie désormais avec les partis membres de l’opposition.
Les partis politiques membres de la majorité présidentielle étaient, eux, venus remettre au Premier ministre leurs observations sur le document du préaccord d’Alger, qui a fait l’objet d’une table ronde samedi. A ce propos, le Premier ministre a sollicité l’accompagnement du regroupement de la majorité présidentielle dans la perspective de la recherche d’un accord de paix inclusif pour l’intérêt suprême du pays.
Aux uns et aux autres, le chef du gouvernement a sollicité un mouvement d’ensemble en faveur de la recherche de la paix.
La veille, Modibo Kéïta avait eu une séance de travail avec les responsables du Comité de suivi et d’évaluation du plan national d’actions de mise en œuvre des recommandations issues des Etats généraux sur la corruption et la délinquance financière. Les discussions ont porté essentiellement sur de trois points : les obstacles rencontrés par le comité dans la mise en œuvre des recommandations, les actions réalisées depuis son institution et les perspectives.
Les obstacles sont multiples : la création tardive du Comité de suivi, la lenteur dans la mise en place du secrétariat, l’ignorance de l’existence du Plan national d’actions par la plupart des acteurs (départements ministériels, société civile et secteur privé)  chargés de la mise en œuvre des recommandations des Etats généraux ; et la mobilité des secrétaires généraux et points focaux qui a affecté profondément la mise en œuvre du Plan dans les départements.
Au crédit du comité, on peut citer les séances de travail avec des institutions comme l’Assemblée nationale, le Conseil économique, social et culturel, le Conseil national du patronat du Mali, le commissariat au Développement Institutionnel et le Contrôle général des services publics. Le Comité de suivi a aussi travaillé avec les directeurs de cabinet des gouverneurs de Région pour installer des relais chargés du suivi de l’exécution des actions retenues dans le Plan national d’actions aux différents échelons déconcentrés.
Le Comité a exposé au Premier ministre son plan d’action semestriel qui prévoit la préparation du rapport d’étape, l’organisation d’un atelier avec les points focaux des ministères, l’organisation de conférence/débat sur la corruption, la mise en place des relais du Comité à l’intérieur du pays et le renforcement des capacités du Comité et du secrétariat technique par l’équipement, la formation et l’échange d’expériences. A ce propos, l’apport de la coopération canadienne a été souligné au chef du gouvernement. Cette coopération se matérialise par un appui financier de 194 millions pour l’équipement, le fonctionnement et le renforcement des capacités du Comité en 2015.
Modibo Kéïta a salué les responsables du comité pour les efforts déployés dans le cadre de la mission qui leur a été confiée et leur a réitéré son soutien et l’engagement du gouvernement à combattre la corruption et la délinquance financière. Le chef du gouvernement entend matérialiser cet accompagnement autant par la mobilisation des départements ministériels au service du comité, que par l’encadrement constant et la consultation périodique de ce dernier sur toutes les questions relevant de sa compétence.
Le Premier ministre a instruit au comité quelques actions urgentes : exiger des départements la transmission des documents issus des recommandations des Etats généraux, proposer un plan d’action sectoriel, intégrer de nouvelles méthodes de prévention prenant en compte les causes profondes de la corruption et identifier des activités phares susceptibles d’accroitre la visibilité des actions du comité.
Le Premier ministre entend impulser une nouvelle dynamique à la lutte contre la corruption et la délinquance financière pour rétablir la confiance entre les populations et l’Etat.
(source Primature)

source : L Essor

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