C’est un dimanche ordinaire, le 5 mars 2023, mais le destin est déjà scellé : toute la ville de Bazi-Gourma assiste impuissant à l’incendie de son marché. Le cœur de la ville est touché de plein fouet.
Une fumée noire visible à plusieurs kilomètres à la ronde s’élève dans le ciel. Les ruines sont là, occasionnées par une fusillade entre groupes rivaux (Etat islamique au grand Sahel et JNIM chapeauté par Iyad Ag Ghali) en plein cœur du marché.
Un cauchemar, pour plusieurs commerçants ayant tout perdu, difficile pour eux de se remettre debout. Reprendre tout à zéro ne sera pas facile, très peu réussiront à s’arcbouter, à se relever sans une aide conséquente. En une matinée, ils perdent tout.
Affaires étrangères
Nouvelle semaine agitée
La semaine est encore agitée aux Affaires étrangères et Maliens de l’extérieur. Les syndicats observent une troisième phase de grève entamée lundi dernier et qui se poursuivra jusqu’à vendredi. La mobilisation continue et est de taille. Du moins ce que laisse apparaître le communiqué de la coalition des syndicats qui évoque en des termes voilés un taux plus ou moins conséquent d’absentéisme. La réaction première, en cas de mouvement collectif, est souvent celle de penser au remplacement des grévistes. D’où l’utilisation du levier « recours aux stagiaires et les tentatives de restriction du droit de grève dans les Ambassades et Consulats du Mali et de réquisition des Chefs de département ».Elle a jugé cette pratique contraire au « droit constitutionnel « et à « la réglementation en vigueur ainsi qu’aux conventions internationales ratifiées par notre pays »
Source: L’Informateur