Le Centre de santé de référence de la Commune V du district de Bamako a été visité par l’épouse du président de la République, Mme Keita Aminata Maiga. L’objectif de cette visite pour la Première dame était d’aller s’enquérir de la prise en charge et des activités de l’Unité de prévention et de transmission du VIH de la mère-enfant (UPTME) et de l’Usac du CS-Réf V. Elle était accompagnée pour l’occasion du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr. Samba Ousmane Sow ; des représentants de l’OMS et de l’Unicef ; et en présence de nombreuses hautes personnalités.
La Première dame, Mme Kéita Aminata Maïga, marraine de la première semaine du mois de la lutte contre le sida a visité l’Unité de prévention et de transmission du VIH de la mère-enfant (UPTME) et de l’USAC du CS-Réf de la Commune V. Le thème de cette semaine est «engageons-nous davantage pour l’élimination de la transmission de la mère à l’enfant d’ici 2019».
Rappelons que c’est 313 711 femmes enceintes qui ont bénéficié de conseil au cours des activités de consultation prénatales. Après le conseil, 221 888 personnes ont fait le test et 1 154 ont été diagnostiquées séropositives, soit un taux de 0,52 % de séropositivité. Sur les 1154 femmes enceintes séropositives, 1130 ont bénéficié de la prophylaxie ARV, soit 98 %.
Prenant la parole, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique a souligné quelques acquis mais aussi des défis auxquels son département est confronté dans la mise en œuvre de la lutte contre le sida et notamment dans la prévention de la transmission mère-enfant du VIH et du sida. Le Mali a un taux de séroprévalence du VIH faible de 1,1 %, mais celui des femmes en âge de procréer (l’âge de 15 à 49 ans) est plus élevé et estimé à 1,3 % selon EDSM-V (2012). Les données de la surveillance sentinelle du VIH chez les femmes enceintes en 2012, a expliqué Pr. Samba Sow, ont connu un taux de 2,9 %, d’où la nécessité d’intensifier les actions de prévention du VIH chez ces dernières pour maîtriser la pandémie.
Le ministre d’ajouter que la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (PTME) est un moyen efficace pour réduire l’infection du VIH chez l’enfant. A la date d’aujourd’hui, c’est 313.711 femmes enceintes qui ont bénéficié de conseil au cours des activités de consultation prénatales. Après le conseil, 221.888 personnes ont fait le test et 1.154 ont été diagnostiquées séropositives, soit un taux de 0,52 % de séropositivité. Sur les 1154 femmes enceintes séropositives, 1130 ont bénéficié de la prophylaxie ARV, soit 98 %.
Les activités de la PTME qui ont démarré en 2001 à Bamako au niveau du Centre d’excellence pédiatrique de l’hôpital Gabriel Touré avec l’appui de l’Unicef ont été étendues progressivement avec l’appui d’autres Partenaires techniques et financiers (PTF).
Le ministre a rappelé l’un des objectifs majeurs du Cadre stratégique national de lutte contre le sida 2013-2017 qui est de réduire de 50 % les nouvelles infections par le VIH. A l’en croire, pour le nouveau cadre stratégique national 2017-2021 de lutte contre le VIH, il s’agira d’une réduction effective des nouvelles infections tant parmi la population générale que les populations vulnérables.
Pour atteindre cet objectif, dit-il, le Mali dispose d’un plan d’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant pour la période 2015-2019. Ce plan se fixe comme objectifs de réduire à moins de 4 % le taux de transmission verticale du VIH et de moitié les décès maternels et infantiles liés au VIH d’ici 2019.
La fin de la cérémonie a été marquée par la visite de l’Unité de prévention et de transmission du VIH de la mère-enfant (UPTME) et de l’USAC du CS-Réf de la Commune V par la Première dame et toute sa délégation.
Gaoussou Kanté