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Prévention de l’extrémisme violent : Des solutions alternatives

Le groupe de réflexion et d’actions, Think Peace, a organisé, jeudi dernier, dans ses locaux à Hamdallaye ACI-2000, la cérémonie de lancement du Projet « Prévenir l’extrémisme violent à travers des solutions alternatives intégrées» (PESAI). Le projet a pour objectif d’implémenter des solutions alternatives intégrées, inspirées des expériences des organisations communautaires et centrées sur les jeunes et les femmes afin qu’ils soient les principaux vecteurs du processus de consolidation de la paix et prévenir les conflits et l’extrémisme violent.

 

Ce projet a été initié par le consortium Think Peace, l’Association d’entraide pour le développement intellectuel de la femme malienne (ADEFIM) et le Conseil national des jeunes (CNJ-Mali) sur financement du Fonds mondial pour l’engagement communautaire et la résilience (GCERF).
Pour une durée de 24 mois, ce projet est financé à hauteur de 400 millions de nos francs et intervient dans 10 localités des Régions de Mopti, Ségou, Koulikoro, Kayes, Gao, Kidal et Bamako. Après son mot de bienvenue, le coordonnateur national de Think Peace, Abdoul Karim Fomba a rappelé que les trois organisations, qui composent le consortium ont beaucoup d’acquis.

« Nos trois organisations qui œuvrent depuis des années dans les différentes communautés, ont pu réaliser certains acquis sur le terrain. Et nous pensons qu’il est temps de pouvoir rebondir sur ces acquis afin d’aller au-delà », a indiqué Abdoul Karim Fomba. Il a confié avoir constaté, par rapport aux différentes expériences du consortium, que de plus en plus il y a ces questions d’injustice, de manque d’opportunités qui ressortent. « Nous avons voulu en ce moment orienter nos actions vers les jeunes et les femmes ainsi que les milieux défavorisés qui sont les détenus », a-t-il justifié.

Le secrétaire général du ministère de la Jeunesse et des Sports, Amadou D. Yalcouyé, a fait remarquer que les jeunes et les femmes demeurent les couches affectées dans le contexte malien marqué par une crise sécuritaire aggravée par la pandémie du Covid-19. Pour lui, ces différents phénomènes ont des conséquences sur la paix et l’emploi des jeunes. « C’est la porte ouverte à beaucoup de choses et l’extrémisme violent continue à résister », a déploré le représentant du ministre en charge de la Jeunesse.

La jeunesse, d’une manière ou d’une autre, a-t-il insisté, est aussi touchée par les extrémismes violents, les conflits armés. Selon lui, la jeunesse est aussi un atout incontournable en matière de consolidation de la paix. « Les femmes et les jeunes doivent être des acteurs clés de lutte contre l’extrémisme violent, mais aussi des messagers de la paix », a lancé Amadou D. Yalcouyé, avant, d’assurer que son département marque sa disponibilité à accompagner Think Peace dans la réalisation de ce programme.

Amadou D. Yalcouyé a saisi l’occasion pour exhorter le Cnj-Mali à soutenir le consortium pour la mise en œuvre du programme PESAI. Le GCERF est une fondation indépendante de droit suisse qui a pour mandat de soutenir les initiatives locales à l’échelle communautaire pour renforcer la résilience des communautés contre l’extrémisme violent.

Souleymane SIDIBÉ

Source : L’ESSOR

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