Moussa Mara a fait part à la presse son ambition de briguer la Magistrature suprême en 2018. C’était à la Maison de la presse, le lundi, 9 avril 2018.
La déclaration de candidature de Moussa Mara a porté sur 4 principes à savoir : l’action publique ; le renouvellement du leadership ; la satisfaction de la population et la lutte contre la corruption. Selon Mara, le Mali est divisé du fait de l’incapacité de l’Etat à trouver des solutions aux préoccupations des populations. Selon lui, de l’indépendance à nos jours, les combats politiques ont divisé les compatriotes. Il a rappelé les différentes rebellions, la gestion du pays sous chaque régime et dira qu’il n’y a pas eu de changement entre les services publics et le citoyen, lesquels qui ont fonctionné sous le signe de la violence. Pour lui, il faut travailler sur des causes structurelles et faire en sorte que les Maliens aient confiance en eux-mêmes et à leurs dirigeants. Sur le plan de la lutte contre la corruption, il a estimé que la richesse est détenue par une minorité au détriment du reste de la population. Alors, pour lui, la lutte contre la corruption est un impératif par une gouvernance exemplaire équitable. Sur le plan de la décentralisation, il dira que le Mali ne doit pas se résumer uniquement à Bamako. Pour lui, les besoins des Maliens doivent être satisfaits là où ils vivent pour qu’ils ne soient pas obliger de venir à Bamako à cause des besoins capitaux. Au Mali, a-t-il indiqué, on doit augmenter le revenu des défavorisés, à savoir les agriculteurs, les commerçants détaillants, les salariés modestes du public et du privé, les artisans. Le candidat dira que les problèmes du Mali ne sont pas une fatalité compte tenu des nombreux talents disponibles et qui croient en l’avenir du pays. Il a porté sa confiance plutôt à la frange jeunesse. Selon le candidat, il se rapprochera d’autres partis politiques, mouvements, individus pour constituer une grande coalition. Cette déclaration de candidature d’un des anciens Premiers ministres d’IBK n’est pas une surprise. Cette déclaration est un camouflé contre IBK. Car, depuis que ce jeune loup aux dents longues a quitté la primature, c’était presque la fin de la lune de miel entre lui et Koulouba. L’affaire de Kidal a sonné le glas entre IBK et Mara. Depuis cette époque, Mara aussi n’a jamais cessé ses déclarations mettant en cause la façon de gérer d’IBK.
Fakara Faïnké
Source: Le Républicain