L’Alliance des démocrates rénovateurs (ARD), composée de 18 partis politiques avec 285 élus municipaux, a sollicité officiellement la candidature le président de l’Union pour la République et la démocratie (URD), l’honorable Soumaïla Cissé, pour la prochaine présidentielle en juillet 2018. Ces partis politiques étaient tous membres de la convention de la majorité présidentielle (CMP). Selon le premier vice-président de l’ADR, Dr Almoubarek Ag Oumar, président du parti AMAT (Alliance malienne pour le travail), cette décision s’explique par le manque de cohésion, la mauvaise gouvernance, l’absence totale de vision des gouvernants, le manque de solution sur le plan sécuritaire…
A quelques mois de l’élection présidentielle, l’honorable Soumaïla Cissé bénéficie, de plus en plus, d’importants soutiens pour sa candidature. En effet, après la Coalition pour le renouveau patriotique des mouvements et associations « An ko Soumaïla », 18 autres formations politiques dont le MDD, RCD, PPP, PJD, RPD, PSR, CD … ont demandé, le lundi 9 avril dernier, la candidature de M. Cissé à l’élection présidentielle de juillet 2018.
Pour le premier vice-président de l’ADR, Dr Almoubarek Ag Oumar, l’ARD est une alliance dont l’objectif premier est de sauver la nation Mali. « Depuis un certain temps, nous avons pris toutes nos responsabilités de rejoindre l’opposition républicaine et démocratique, nous l’avions fait sur la basse de certaines contestations dans la gestion de notre pays », a-t-il indiqué.
Le 1er vice-président de l’Alliance des démocrates rénovateurs a affirmé que le choix de Soumaïla Cissé n’est pas fortuit. Pour lui, l’élu de Niafunké est un dirigeant exemplaire, dont le leadership prouve son haut degré de patriotisme et son engagement à restaurer l’espoir au Mali.
Le manque de cohésion, la mal gouvernance, l’absence totale de vision, le manque de solution sur le plan sécuritaire… sont des raisons qui ont poussé cette Alliance à claquer la porte de la convention de la majorité présidentielle pour rejoindre le chef de file de l’opposition. « La majorité actuelle n’a jamais eu de solutions pour le Mali. En adhérant à l’opposition, nous avons compris la vision et l’amour de ce pays qu’éprouve ce camp. Le leadership de son chef de file, l’Honorable Soumaïla Cissé se montre à chaque moment dans chaque action, prouvant son patriotisme et son engagement total pour rehausser l’image du Mali. La patience de Soumaïla Cissé, son pouvoir de rassemblement, son nationalisme et sa clairvoyance nous ont amené en toute liberté et sincérité à demander sa candidature aux élections présidentielles de 2018», a-t-précisé.
Par ailleurs, Dr Almoubarek Ag Oumar a souligné que Soumaïla Cissé est un démocrate, un responsable et il est l’homme de l’intégration. « Aujourd’hui, Soumaïla Cissé a modernisé l’opposition malienne. On a connu des oppositions qui ont perturbé l’ordre public, en avril 1993, l’assemblée nationale a été brulée. C’est sous Soumaïla Cissé que l’opposition a organisé des marches sans cassures », a-t-il déclaré.
Aussi, après Me Mamadou Keita et ses membres, la sous-section de Sanankoroba, se fut le tour de Mme Cissé Fatoumata Kané, présidente du mouvement des femmes du RPM de France, de déposer ses valises à l’URD, avec une quarantaine de membres du parti présidentiel. C’était le dimanche 8 avril dernier à la Courneuve. Elle a décidé de quitter le navire à cause « des violations flagrantes des textes par les cadres du RPM ».
Ces démissions en cascade dans le parti présidentiel n’augurent rien de bon pour le président IBK qui envisage probablement obtenir un second mandat en juillet prochain.
Mohamed Sylla
Source: L’Aube