Lancé dans sa jactance, il jaspille : «(…) et je suis opérateur économique. Pour 2022, je suis serein ». Eskey ! Effectivement, surtout quand on a déjà offert aux Bledards une formidable démonstration de sa capacité de dévergonder des élus. Nulle amnésie sur ces députés qui sont passés à gauche, avec âneries et bagages de 50 briques, selon les papotages pour concocter un bon petit contingent de déshonorables pour les besoins de marchandage politique.
Dans les pronostics, cette fois, il y aura d’autres candidats friqués qui tiendront la dragée haute à un milliardaire périclitant. Seydou Mamadou COULIBALY, Président du Groupe CIRA Holding SA qui a annoncé les couleurs, à travers son Mouvement Benkan, est plein aux as. Il y aura sans grande surprise, dans le starting-block, Mamadou Igor DIARRA, un banquier qui ne manque pas non plus de surface financière. Il y aura certainement d’autres magnats de la finance qui s’annonceront le moment venu.
En outre, les Bledards suivent avec la plus grande attention les achats de conscience par procuration ou par anticipation emmaillotés dans les langes de la philanthropie à Kayes et quelques autres localités. À travers la Fondation Maliba, un corbillard a été gracieusement offert aux populations de cette ville. Merci au nom des Kayésiens ! Mais une élection présidentielle, ce ne sont pas des législatives en matière de couverture territoriale. Kayes, ce n’est pas le Mali et Kayes à elle seule ne peut pas non plus faire gagner à un candidat la présidentielle.
Donc, la distribution circonscrite de fric ne sera pas le couteau suisse pour remporter haut la main la prochaine élection présidentielle. Il va falloir piger cela.
Très obtenu, le milliardaire en phase de dégénérescence financière persiste et signe : « j’ai commencé quelque chose et je ne compte pas m’arrêter en chemin ». Ah oui ! Et si la justice brisait ce bel l’élan, transformant du coup un fantasme en cauchemar ! Parce que, selon les clabaudages, l’intérieur des armoires et des tiroirs ne semble pas très clean. En y foutant le pif, évanouissement pourrait s’en suivre pour raison d’odeurs pestilentielles. Bons comptes, bons amis ; or, il paraît que les comptes n’y sont pas et que des gens très fâchés sont à l’angle avec le bâton.
Source : INFO-MATIN