Le Conseil constitutionnel mauritanien a validé, ce lundi 1er juillet, la victoire du général Ghazouani, dès le premier tour, avec 52% des voix. Celui-ci succédera début août au chef de l’État Mohamed Ould Abdel Aziz, dont il est le dauphin.
Il n’y aura pas de second tour pour cette élection présidentielle en Mauritanie. Les 1,5 million d’électeurs ne se rendront pas de nouveau aux urnes le 6 juillet prochain.
La victoire du candidat du pouvoir, Mohamed Ould Ghazouani, a en effet été proclamée par le Conseil constitutionnel ce lundi. L’institution a annoncé avoir rejeté les recours de l’opposition pour « insuffisance de preuves ».
Le général Ghazouani recueille donc la majorité absolue des suffrages avec 52% des voix. Il succédera au président sortant, Mohamed Ould Abdel Aziz, qui arrive au terme de son deuxième mandat, le 2 août prochain.
Des résultats qui, avant même cette annonce, sont déjà contestés par l’opposition. Soudés, quatre candidats montrent un front uni depuis le lendemain du vote pour dénoncer les irrégularités du scrutin.
La proclamation des résultats intervient par ailleurs dans un climat délétère, avec une coupure prolongée d’internet et un déploiement des unités d’élite de l’armée, de la garde et de la police anti-émeute dans toute la capitale, Nouakchott.
RFI