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Présidentielle du 29 juillet 2018: Chogel présente son programme en cinq axes

La réaffirmation de l’existence de l’Etat dans sa plénitude ; la restauration des forces de défense et de sécurité ; repenser la décentralisation ; réhabiliter l’école ; et enfin promouvoir le développement : tels sont les cinq axes du projet de société du candidat du Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR), Choguel Kokalla Maiga, dont les grandes lignes ont été révélées ce dimanche par l’aspirant à la haute dignité de l’Etat, à la faveur d’une cérémonie sobre mais solennelle à la Maison de la presse.

Les Maliens sont appelés aux urnes, à l’occasion de l’élection du Président de la république que le pays se prépare à vivre le 29 juillet prochain dans des conditions particulières.
Au niveau du MPR, pour avoir une vision claire et pédagogique de ce que le parti veut pour le Mali et les citoyens, son candidat au scrutin présidentiel, Choguel Kokalla Maiga, a livré à la presse le contenu de son programme de société. L’événement qui a mobilisé, autour du candidat, son staff de campagne et des cadres de son parti, a été l’occasion pour justifier les raisons profondes de cette candidature.
Le candidat du parti du Tigre a articulé son programme autour d’un certain nombre de parties, en commençant par le slogan de sa campagne «Restituer au Mali son honneur, sa dignité et sa souveraineté».
Le document de 20 pages, considéré comme programme présidentiel et dont le candidat du parti du Tigre, Choguel Kokalla Maiga, a fait l’économie au cours de la présentation à la presse, explicite la vision qu’il a, en tant que Président de la république s’il est élu à travers des engagements qu’il a pris.
L’intitulé de son programme est ‘’Pour un Mali souverain, libéré, unifié et sécurisé’’.
Conformément aux dispositions de la Constitution, l’élection doit se tenir les 29 juillet prochain, il s’agit pour le peuple malien de choisir à l’occasion entre reconduire le Président Ibrahim Boubacar Keita, président sortant ou lui trouver un successeur au regard des années d’exercice du pouvoir du locataire de Koulouba dont le candidat du MPR trouve le bilan mitigé, car nettement en deçà des attentes du peuple.
En faisant un petit rétrospectif, qui permet dit-il de voir clair, Choguel Kokalla Maiga a fait remarquer, qu’en prêtant serment le 4 septembre 2013, le Président IBK s’installait à la tête d’un Etat failli. Car pendant plus de 25 ans, les présidents successifs et démocratiquement élus ont laissé nombre de maux se développer. En particulier, leurs actions ont conduit à un affaiblissement de l’armée nationale et ont pratiquement engagé le désengagement de l’Etat du Nord du Mali. Un situation qui a fait que terroristes et narcotrafiquants ont profité de ce vide pour s’installer, tandis que les sécessionnistes, profitant de l’arrivée des colonnes de mercenaires provenant de Libye, pour créer une alliance, se sont associés aux terroristes pour annexer le Nord du Mali face à une armée mal équipée, mal préparée, en somme dit le candidat du MPR, une armée trahie.
Mais en prêtant serment, le nouveau président élu en 2013 a fait de la libération des régions occupées une de ses priorités. Or, sur ce plan et à l’heure du bilan, le constat, regrette l’ancien ministre, c’est l’échec.
Voilà pourquoi, en décidant de se porter candidat l’élection présidentielle, l’homme entend, si les Maliens lui accordent leur confiance, redresser le pays « tombé bien bas », refonder un Etat failli à travers trois exigences fondamentales : libérer notre pays de l’anarchie qui sévit en maints endroits du territoire national et de la tutelle étrangère, l’affirmation de l’autorité de l’Etat dans le respect des prérogatives des collectivités territoriales, la lutte contre l’insécurité alimentaire qui nous est imposée par la situation géographique de notre pays ainsi que le climat qui nous est défavorable. Le candidat entend aussi inscrire parmi ses préoccupations les tâches que sont l’autosuffisance alimentaire, la maitrise de l’eau, la protection de l’écosystème, le désenclavement intérieur et extérieur.
La dernière exigence consiste, à ses yeux, à développer les secteurs liés à l’épanouissement du citoyen, le développement économique, l’éducation, la santé, la promotion des jeunes, des femmes, les personnes âgées.
Pour faire face à ces défis, le candidat a axé sa campagne autour de plusieurs sujets, au nombre desquels la préservation de l’unité nationale et de l’indivisibilité du territoire ; la restauration des forces armées et de sécurité ; la décentralisation repensée ; la réhabilitation du système éducatif et la promotion du développement économique, social et culturel.
De ce fait, le MPR et son candidat se voient entreprendre une série d’actions pour restituer au Mali son honneur, sa dignité et sa souveraineté. « Je m’engage donc, en cas de succès, à les entreprendre avec comme fondement de mon entreprise une vision telle un Mali souverain, libéré, unifié, réconcilié et sécurisé », a-t-il laissé entendre en guise des grands axes de son programme présidentiel de campagne.

Par Mohamed D. DIAWARA

Info-matin

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