Dans une vidéo d’une minute et 30 secondes, projetée par le directeur de campagne de Soumaila Cissé, on constate clairement deux hommes enturbannés d’une quarantaine d’années à l’œuvre : pendant que l’un s’affaire à signer les listes d’émargement, l’autre est occupé à accomplir seul le vote en lieu et place des vrais électeurs inscrits dans la 8e région administrative, Kidal, fief de groupes armés au Mali. Cette situation irrite une bonne partie de l’opinion qui exige l’annulation de ces voix obtenues dans les circonscriptions électorales de Kidal, Ménaka…
Le directeur de campagne de Soumaila Cissé, Tiébilé Dramé est encore monté au créneau pour dénoncer la fraude et les bourrages d’urnes qui ont été constatés lors du second tour du scrutin présidentiel du 12 août dernier.
Se fondant sur une vidéo, Tiébilé Dramé a fait savoir que le vote n’a pas eu lieu dans plusieurs localités au nord et du coup exige son annulation dans ces localités où il y a eu bourrage d’urnes.
Dans la vidéo d’une minute et 30 secondes, on constate clairement deux hommes d’une quarantaine d’années on constate clairement deux hommes enturbannés d’une quarantaine d’années à l’œuvre : pendant que l’un s’affaire à signer les listes d’émargement, l’autre est occupé à accomplir seul le vote en lieu et place des vrais électeurs inscrits.
Les hommes se sont donné tout le temps de vérifier s’ils ont bien accomplis la mission à eux confiée. Pour le directeur de campagne de Soumaila Cissé, c’est la preuve que le vote n’a pas eu lieu dans plusieurs localités au nord. « Le souci de notre gouvernement n’est pas la transparence. Cet acte est une pratique d’un autre siècle. Nous ne parlons pas dans le vide. Tout ce que nous disons, est appuyé par des preuves intangibles. C’est pourquoi, ils ne peuvent pas démentir », explique Tiébilé Dramé.
Après avoir observé la vidéo, des milliers de militants présents au QG de Soumaila Cissé ont exigé tout simplement l’annulation du vote dans ces localités où il y a eu bourrage d’urnes.
Selon eux, cette pratique n’honore pas la démocratie après 28 ans de pratique. Pis, ils se disent prêts à défendre leur victoire au prix de leur engagement.
Bréhima Sogoba
Source: L’Indicateur du Renouveau