Le président Ibrahim Boubacar Keita est candidat à sa succession. Il l’a fait savoir le lundi 28 mai 2018 depuis sa résidence. Le chef de l’Etat sortant a présenté son bilan comme « satisfaisant ». Ses partisans lui promettent « la victoire dès le premier tour ». L’opposition qui juge son bilan loin des attentes, prévient contre « le tripatouillage des élections à venir ».
IBK est donc le 18ème candidat officiellement déclarés pour l’élection du président de la République le 29 juillet prochain. Le président Ibrahim Boubacar Keïta qui boucle bientôt son premier mandat à la tête du pays, demande aux Maliens de lui renouveler leur confiance.
Dans une adresse faite à la télévision nationale, IBK se dit satisfait de son bilan. Il cite la « lutte contre l’insécurité, la concrétisation des projets de développement et le retour du Mali sur la scène internationale ».
IBK déclare ainsi sa candidature à sa propre succession deux jours après la formation d’une coalition de plus de 60 partis politiques favorables à un second mandat. Mais face à lui, plusieurs leaders de la classe politique veulent l’alternance en juillet. Il s’agit, entre autres, du chef de fil de l’opposition, Soumaïla Cissé de l’URD, Modibo Sidibé du parti FARE, Cheick Modibo Diarra ou encore Oumar Mariko.
Aussi, d’anciens alliés du président IBK ayant basculé dans l’opposition, se posent comme des prétendants sérieux à son fauteuil. Il s’agit de l’ancien Premier ministreMoussa Mara, Aliou Boubacar Diallo de l’ADP-Maliba, Housseyni Guindo de la CODEM, ou encore Dramane Dembélé de l’ADEMA, mais exclu de son parti. Lequel a décidé de soutenir IBK. Mais le parti est divisé sur la question.
Le chef de fil de l’opposition, principal adversaire d’IBK pour ces élections, prévient déjà contre toute fraude. Soumaïla Cissé, qui était le challenger d’IBK en 2013, exige une campagne équitable et des élections libres et transparentes.
Soumaïla Cissé, président de l’URD
Studio tamani